Coup de théâtre au CA Bordj Bou-Arréridj. En effet, alors qu'il était donné quasiment partant pour diriger la barre technique des Tigres des Bibans, Toufik Rouabah a finalement décidé de jeter l'éponge avant même d'entamer sa mission. D'après une source proche de l'ex-coach du MC Saïda, celui-ci ne voyant rien venir de la part de l'administration a fini par se rétracter à l'idée d'entraîner le club des Hauts-Plateaux, même s'il avait auparavant trouvé un accord final avec les dirigeants, à leur tête le président de la SSPA/CABBA Djamel Messouadène. Il faut dire également que le report pour la troisième fois de la reprise des entraînements ou plutôt le début de la préparation d'avant-saison serait l'autre raison qui a poussé l'ex-entraîneur adjoint de Rabah Saâdane à passer à l'acte, après avoir menacé de se retirer si jamais les entraînements ne débutaient pas le troisième jour du mois de Ramadhan, comme il avait souhaité, afin d'appliquer son plan de travail durant la période préparatoire. Une nouvelle qui était certes attendue, mais qui a surpris plus d'un chez les supporters du Ahly, qui ne s'attendait pas à voir cet entraîneur quitter le navire avant même qu'il ne dirige sa première séance d'entraînement. Rouabah est le second entraîneur qui part avant même le début de la compétition officielle, puisqu'il y a quelques jours, c'est Abdelkrim Benyellès qui a été contraint de prendre ses bagages, après qu'il a été limogé par la direction de l'USM Bel-Abbès, le nouveau promu de la Ligue 1, suite à un désaccord avec les dirigeants à propos des assistants avec lesquels il comptait composer son staff technique. Et voilà que la valse des entraîneurs commence alors que le championnat n'a pas encore débuté. Un petit rappel s'impose de la valse des entraîneurs au cours de la saison 2011-2012. En effet, ils ont été plus de 25 techniciens à avoir été limogés ou démissionnaires de leur poste la saison passée. Mis à part le WA Tlemcen et l'USM El-Harrach, qui n'ont pas changé d'entraîneur, tous les autres clubs de Ligue 1 ont consommé au moins un entraîneur durant l'ensemble de l'exercice. C'est le cas par exemple de l'Entente de Sétif qui a remporté un doublé (coupe-championnat) et qui a été obligée de désigner le coach suisse Alain Geiger, parti cette saison en Arabie Saoudite, en remplacement de Jacques Castellan. Idem pour la JSK qui a été le premier club à s'être séparé de son entraîneur, en l'occurrence Moussa Saïb, limogé à l'issue de la sortie prématurée des Canaris de la coupe de la Confédération africaine de football. Il a été remplacé par Meziane Ighil, qui n'a pas également fait long feu, tout comme Hervé Renard qui a quitté la barre technique de l'USM Alger pour être remplacé par un autre technicien français, Ollé Nicole, avant que celui-ci ne fasse les frais des mauvais résultat et connaisse le même sort que son compatriote. Le CRB n'est pas en reste, puisqu'il a commencé d'abord avec le technicien italien Solinas, avant d'engager Djamel Menad. Idem pour la JSMB qui a entamé la saison précédente avec Fouad Bouali, avant de recruter un ancien Mouloudéen, en l'occurrence Alain Michel, maintenu dans son poste pour cet exercice. Au MCA également, il y a eu du mouvement du côté de la barre technique. On retiendra à ce titre le passage éclair de Abdelhak Benchikha qui n'a pas fait long feu en dirigeant seulement l'équipe pour quelques rencontres, avant de céder sa place au Français François Bracci. Ce dernier, également limogé, est remplacé par son ex-adjoint Bouhellal. La liste est encore longue, puisque d'autres formations ont connu des changements d'entraîneurs, tels le CSC, le MCO, l'ASK, le NAHD et le MCS. Reste à savoir si on va assister ou non à un remake des saisons précédentes en matière de valse des entraîneurs, sachant que la moitié des équipes de l'exercice prochain 2012-2013 ont engagé des techniciens étrangers, à l'image de Roger Lemerre (CSC), Hubert Velud (ESS), Patrick Lewig (MCA), Guglielmo Arena (CRB), Enrico Fabbro (JSK), Luc Eymael (MCO) et Miguel Gamondi (USMA). F R