Quatre classiques du cinéma algérien seront projetés à l'occasion. Le film «Harraga Blues» du réalisateur Moussa Haddad sera projeté mardi soir au Festival international du film d'Abou Dhabi, dans la catégorie des longs-métrages, où 14 films sont en compétition pour remporter la «Perle noire», en présence du réalisateur et des membres des équipes artistique et technique. «Harraga blues» raconte l'histoire de deux amis, Zine et Rayane, qui rêvent de gagner l'Espagne et qui rencontrent des difficultés. A travers ce film, le réalisateur revient avec une nouvelle ode à la jeunesse, en confiant les principaux rôles à de jeunes talents dont Karim Hamzaoui, Zakaria Ramdhane et Mouna Boualem, qui jouent aux côtés d'artistes confirmés à l'instar de Bahia Rachedi, Ahmed Benaissa et Rania Sirouti. La soirée de mercredi verra la projection de «Parfums d'Alger», deuxième film algérien en compétition dans la catégorie des longs-métrages, du réalisateur Rachid Benhadj qui a été projeté en avant-première jeudi dernier à Alger. «Parfums d'Alger» revient sur l'Algérie des années 1990 en racontant la tragédie d'une famille algérienne, en se focalisant sur la situation de la femme dans la société. Jeudi, deux courts-métrages algériens sont en compétition dans la catégorie des courts-métrages, à savoir «Habsin» de Sofia Jama et «El-Djazira» de Amine Sidi Boumediene. Les organisateurs de ce festival, l'un des plus importants dans le monde arabe, ont décidé de rendre hommage au cinéma algérien à l'occasion de la célébration du Cinquantième anniversaire de l'indépendance du pays. Quatre classiques du cinéma algérien seront projetés à l'occasion: «La Bataille d'Alger» de Gillo Pontecorvo (Lion d'Or-festival de Venise 1966), «Bab El-Oued City» de Merzak Allouache, «Les vacances de l'inspecteur Tahar» de Moussa Haddad et «l'Opium et le bâton» d'Ahmed Rachedi, outre «Zed» du réalisateur franco-grec Costa Gavras qui est une production algérienne.