Une grande affluence a été enregistrée samedi au festival de la culture algérienne à Londres, organisé par l'association culturelle «Algerian Cultural Collectif» (ACC), à l'occasion du Cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Algérie. L'Association culturelle algérienne est composée d'étudiants, d'artistes et de professionnels algériens établis en Grande-Bretagne. Le festival, qui vise à faire découvrir au public britannique la diversité et la richesse de la culture algérienne, a été marqué par une série d'activités dont la projection de films sur la guerre de Libération nationale, suivie de débats animés par des chercheurs, des historiens et des cinéastes. De nombreux membres de la communauté algérienne établis au Royaume-Uni, des Britanniques et des invités d'autres nationalités ont découvert la richesse du patrimoine culturel algérien, à travers les expositions de peinture, dégustations culinaires, livres et produits de l'artisanat. La salle Rich Mix de Londres, prévue pour abriter ce festival, s'est avérée trop exiguë, a-t-on constaté sur place. Un débat sur le thème «Révolution algérienne: perspective panafricaine», animé par Mireille Mendes-France Fanon, fille de Frantz Fanon et présidente de la Fondation Frantz-Fanon, et le journaliste sud-africain, spécialiste des révolutions africaines contre le colonialisme, Leo Zeilig, a suscité un riche échange d'idées sur le rôle de l'Algérie dans l'unité panafricaine et les luttes du tiers-monde. «Le but essentiel du festival est de sensibiliser le Royaume-Uni sur l'histoire de l'Algérie et de promouvoir une image plus représentative de son patrimoine culturel riche et varié», a déclaré à l'APS Oualid Khelifi, un des organisateurs. Il s'agit aussi de connecter la communauté algérienne au Royaume-Uni et de l'unir autour d'un patrimoine et héritage commun, dans le but de maintenir l'enthousiasme nécessaire qui permettrait de multiplier les activités culturelles au-delà de ce festival, ont-ils ajouté.