Excédée par l'anarchie ambiante dans la ville, l'Association des commerçants de la commune de Tizi Ouzou (ACCTO) a eu une rencontre avec Mme le chef de daïra pour tenter de résoudre les problèmes liés à la vie de la cité. Lors de cette rencontre, la délégation de l'ACCTO a notamment soulevé les problèmes engendrés par les derniers événements. Ainsi, les problèmes d'hygiène, d'insécurité, de fiscalité et d'occupation des rues par les jeunes vendeurs ont été posés. Pour sa part, Mme le chef de daïra s'est montrée très attentive et réceptive quant aux doléances des commerçants de la commune de Tizi Ouzou. A ce titre, elle a tenu à réaffirmer sa disponibilité à trouver des réponses idoines à toutes leurs préoccupations. De ce fait, le premier point qui concerne la baisse de l'activité commerciale occasionnée par les fermetures incessantes lors des événements sera soumis par Mme le chef de daïra aux services des impôts pour un allégement des taxes compte tenu du contexte exceptionnel. Par ailleurs, le squattage des trottoirs par les jeunes vendeurs, quoique cela soit du ressort de l'APC, sera incessamment réglé. La daïra mettra prochainement à la disposition de ces jeunes des lieux appropriés à ce genre d'activités commerciales. Les membres de l'association ont également mis l'accent sur l'insécurité. Selon eux, cela passe inéluctablement par la résorption du trabendo. La discussion a aussi porté sur l'aménagement et l'embellissement de la ville de Tizi Ouzou, «amochée» par les événements dits du «Printemps noir».