Le franco-algérien a été plébiscité par 140 techniciens à travers la planète. Zineddine Zidane est sur le toit du monde du football. La FIFA vient de lui décerner le trophée du meilleur jouer mondial de l'année 2003. Une récompense qui s'ajoute aux deux précédentes qu'il avait remportées en 2000 et en 1998 et qui lui permet de rejoindre au palmarès son coéquipier de club, le brésilien Ronaldo sacré par trois fois. Ce trophée 2003 a plus de valeur que les deux premiers car il est venu couronner un Zidane qui n'a rien remporté sur le plan international, son club, le Real de Madrid, ayant échoué en demi-finale de la champion's league européenne alors qu'en 1998 et en 2000 il avait bénéficié de la dynamique de l'équipe de France qui avait respectivement remporté au cours de ces deux années la coupe du monde et le championnat d'Europe des nations. La FIFA en cette année 2003 n'a fait que reconnaître le talent pur d'un joueur qui plane au dessus de la planète football. Le Franco-Algérien était menacé par son coéquipier de l'équipe de France, Thierry Henry, auteur d'une saison remarquable qui l'a vu étaler son immense talent. Cependant les experts ont estimé qu'entre lui et Zidane il y avait, encore, un monde de différence notamment au niveau de l'influence exercée sur une équipe. C'est ainsi que sur les 140 entraîneurs des quatre coins de la planète contactés par la FIFA, ils ont été 35 contre 21 à Henry et 26 à Ronaldo, à lui accorder la première place. Par ailleurs, il a été classé 27 fois à la seconde place et 8 fois à la troisième, obtenant de la sorte 264 points contre 186 à Henry (deuxième grâce au nombre de secondes et de troisièmes places) et 176 à Ronaldo. L'accession de Zidane à ce troisième trophée est une énorme revanche sur le sort qui avait voulu qu'il se blesse avant la coupe du monde 2002 et qui l'avait amené à subir une humiliante élimination avec l'équipe de France dès le premier tour de cette compétition qui s'était terminée sur la résurrection de Ronaldo, sacré cette année là meilleur joueur du monde. Celui dont le grand Franz Beckenbauer disait qu'il jouait au football comme il respire trouve, aujourd'hui, la récompense à une somme d'efforts qui l'a maintenu parmi les meilleurs et transformé comme l'indispensable pivot de la meilleure équipe de club au monde, le Real Madrid.