L'objectif est d'aider les femmes au faible système immunitaire à reprendre goût à la vie et à récupérer leur statut d'individus dans la société. Un financement sous forme de don vient d'être débloqué par les Nations unies, au profit des femmes porteuses du virus HIV. Une opération que prend en charge l'association «Anis», pour la lutte contre le Sida. Cet organe supervise le programme de financement de micro-crédits au profit des malades du sida, notamment en matière d'exécution. A cet effet, une rencontre a été organisée à l'hôtel Majestic d'Annaba, regroupant plusieurs acteurs actifs dont les associations caritatives, les partenaires sociaux, à l'image de la direction de la solidarité et de l'action sociale, le Croissant-Rouge, l'association de la protection de l'enfant et des femmes en ceinte, porteuses du virus. Ces dernières devront, dans le cadre de ce programme, bénéficier de micro-crédits pouvant leur permettre de concrétiser des projets économiques, de par la création de micro-entreprises. Les fonds engagés par les Nations unies, seront débloqués par le dispositif de l'Angem. Par ailleurs, il est à noter que la direction de la solidarité et l'action sociale, participe amplement à ce programme, avec la prise en charge de cette frange de malades. Avec la mise en place de ce programme, les femmes atteintes et démunies seront à l'abri de toutes pratiques sexuelles, notamment la prostitution, premier facteur pour la propagation du sida. Ainsi, avec la création de leurs propres micro-entreprises, les femmes atteintes du sida, auront une indépendance financière, mais, leur procure surtout une réelle réintégration au sein de la société. Lors de la rencontre, il a été surtout question des modalités de prise en charge des femmes sidéennes, et par conséquent, parvenir à temps à contrecarrer la maladie. Un travail accompli par l'association Anis, un organe de renommée internationale, de par sa lutte contre le HIV, tant sur le plan de la prise en charge morale que sociale. A noter qu'il a été enregistré 16 nouveaux cas de femmes porteuses du virus HIV. Un chiffre nécessitant moult réflexions, notamment avec le nombre de maisons closes existant dans le chef-lieu de la wilaya d'Annaba, devenue depuis plus de 20 ans plaque tournante de la prostitution. Ainsi, et dans le cadre de son programme de lutte, l'association «Anis» touche tous les établissements scolaires, les zones pauvres, où la prostitution est la principale ressource pour des familles, vivant au-dessous du seuil de pauvreté. Il convient de rappeler que le nombre de personnes atteintes du sida, dépasse 6500 en Algérie, notamment à l'Est du pays, où Annaba et Sétif en pole position avec plus de 800 cas à Annaba.