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Les Américains ont fait la moitié du "job"
CRISE AU SAHEL
Publié dans L'Expression le 09 - 12 - 2012

Washington considère qu'il y a deux stratégies à mener de pair
Ils ont oeuvré pour que le Conseil de sécurité inscrive le Mujao sur la liste noire des terroristes.
L'approche américaine dans le règlement de la crise sahélienne est-elle aussi hésitante qu'elle paraît? Oscillant entre l'approche diplomatique et militaire, cette approche prête à confusion. Qu'en est-il réellement? Il ne s'agit pas d'une contradiction affirment les observateurs soulignant que par pragmatisme, Washington considère qu'il y a deux stratégies à mener de pair. «La première stratégie est d'ordre strictement politique pour engager les Touareg dans le jeu politique interne malien» affirment ces observateurs.
Il y a quelques jours, des négociations préliminaires ont été lancées entre le gouvernement malien et les émissaires d'Ansar Eddine et du Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla, rébellion touarègue), en vue de régler le conflit dans le nord du pays sous contrôle de groupes armés depuis avril. Rassemblés à l'initiative du président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur pour la communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), Bamako et ses interlocuteurs ont convenu d'«observer une cessation des hostilités» et ont «reconnu la nécessité de créer un cadre de dialogue inter-malien inclusif», qui impliquerait aussi les communautés du nord du Mali.
Ces négociations auxquelles poussait l'Algérie vont permettre en réalité ainsi d'isoler et d'identifier clairement sur le terrain les entités terroristes de celles qui ne le sont pas. Et c'est à ce niveau qu'intervient la seconde stratégie américaine qui est militaire pour réduire et neutraliser Aqmi et le Mujao. «C'est pour cela, tout en soutenant les efforts de l'Algérie pour faire réussir l'engagement des Touareg (Ansar et Mnla) dans la recherche d'une solution politique, ils ne sont pas contre une intervention militaire dirigée exclusivement contre Aqmi et le Mujao», notent les mêmes observateurs. Par ailleurs, les Américains insistent pour que ces deux volets soient équilibrés dans tout projet de résolution au Conseil de sécurité. Echaudés par la guerre en Afghanistan et en Irak, ils mettent un certain nombre de conditions à l'intervention militaire. «Pour eux (les Américains, Ndlr) il faut qu'elle soit bien conçue, bien planifiée et surtout bien financée» précisent ces observateurs. Pour les Américains, une éventuelle résolution sur l'intervention militaire ne se fera qu'en dernier ressort. Entre-temps, elle servira de moyen de pression pour amener les parties maliennes à s'engager réellement dans un processus de dialogue politique. Tout compte fait, les Américains auraient accompli un grand job dans la crise sahélienne. Convaincus des liens étroits qui existent entre les terroristes du Mujao et les narcotrafiquants, ils ont fortement oeuvré à ce que le Conseil de sécurité inscrive cette organisation sur la liste noire des terroristes.
Et le dernier coup de pouce en date a été fait vendredi dernier quand le département d'Etat américain a annoncé la désignation du Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest comme organisation terroriste étrangère sur laquelle s'applique, désormais, le décret présidentiel 13224 des Etats-Unis. Le département d'Etat a inscrit également sur sa liste noire deux des dirigeants du groupe terroriste Mujao, Hamad el Khairy et Ahmed el Tilemsi. Conformément au décret 13224 «qui vise les terroristes et ceux qui apportent un soutien à ces derniers ou à des actes de terrorisme», précise le communiqué du département d'Etat, «tous les biens soumis à la juridiction américaine, dans lesquels le Mujao, Khairy et Tilemsi ont des intérêts, sont bloqués et il est interdit aux Américains d'effectuer des opérations avec eux ou à leur profit». Le département d'Etat rappelle que le Mujao a été ajouté mercredi dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU à la liste noire du Comité des sanctions de l'ONU en tant que groupe lié à Al Qaîda.
«La liste de l'ONU exige que tous les Etats membres mettent en oeuvre le gel des avoirs, l'interdiction de voyager et l'embargo sur les armes contre le Mujao», souligne encore le département d'Etat. Cette action de l'ONU, poursuit-il, «démontre la volonté internationale de l'élimination des actes de violence du Mujao au Mali et dans la région». Dans son communiqué, le département d'Etat cite également les opérations terroristes et d'enlèvements de travailleurs humanitaires et de diplomates opérées par ce groupe au nord du Mali et dans la région du Sahel.


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