Le député Mohamed Salati Bouchareb n'a pas manqué d'informer l'assistance que son parti El-Islah se prépare à entrer de plain-pied dans la course électorale à la présidentielle de 2004. C'est ce qui a été décidé, jeudi, lors d'un rassemblement au théâtre régional Azzedine-Medjoubi de Annaba en présence du président du parti Abdallah Djaballah. Dans son allocution, cheikh Djaballah s'est félicité du désengagement politique de l'institution militaire (ANP). Le président d'El-Islah s'est d'abord réjoui des succès enregistrés dans les précédentes échéances électorales à savoir APC, APW, APN, malgré le système répressif et frauduleux du régime actuel. Il évoquera ensuite, les résultats positifs, selon ses dires, de la gestion des élus El-Islah dans les communes. Il a souligné également, la nécessité d'oeuvrer au choix du peuple, car la volonté de ce dernier est acquis à sa mouvance, d'après son expression, si on évite le cercle de la fraude. Pour Djaballah, il est inconcevable de faire face à la fraude et la falsification et qu'il faut lutter contre les dépassements et manoeuvres de l'autorité de l'Etat pour éviter à l'Algérie d'être condamnée à subir les conséquences de la fraude électorale durant le prochain scrutin présidentiel. Le leader d'El-Islah s'est déclaré donc, favorable à sa candidature présidentielle, mais dans le cadre de la transparence et de l'intégrité pour contribuer à l'ancrage de l'acte démocratique, afin de rétablir la confiance entre citoyens et institutions de l'Etat. Pour conclure, cheikh Djaballah est revenu sur un certain nombre de questions qui ont secoué dernièrement le monde arabe et musulman. Il dénonce la campagne américaine et israélienne qui s'abat contre l'Irak, la Palestine et la Syrie. Cette campagne, selon Djaballah, reflète la réalité de l'affrontement entre l'Occident sioniste et l'islam.