L'opération d'installation des assemblées populaires communales (APC), renouvelées lors des élections du 29 novembre dernier, prendra fin ce vendredi, conformément à la loi électorale. Le ministre de l'intérieur et des collectivités locales, M. Daho Ould Kablia avait indiqué jeudi que plus de 1300 APC avaient été installées à ce jour, soulignant que l'installation qui se poursuivait dans des « conditions normales » prendra fin ce vendredi. Il a démenti toute « confusion » quant à l'application des dispositions de la loi relative à l'élection du président de l'APC, précisant que la principale raison des « conflits » enregistrés à ce sujet relevait d « 'ambitions de certains élus » sans plus. Pour M. Ould Kablia, la loi est « claire » à ce sujet, voila pourquoi il n'y aura pas de blocage » dans aucune des communes. Il a rappelé que l'article 65 de la loi relative à la commune était abrogé suite au dernier amendement de cette loi. Il stipulait que la présidence de l'APC revenait au parti détenteur de la majorité absolue des voix. L'article 80 de la loi organique portant régime électoral qui a supplanté l'article 65 abrogé stipule que "l'Assemblée populaire communale élit son président parmi ses membres pour le mandat électoral dans les quinze (15) jours qui suivent la proclamation des résultats des élections. Le candidat à la présidence de l'assemblée populaire communale est retenu sur la liste ayant obtenu la majorité absolue des sièges, selon la loi organique portant régime électoral ». Si aucune liste n'a obtenu la majorité absolue des sièges, les listes ayant obtenu 35% au moins des sièges peuvent présenter un candidat. Si aucune liste n'a obtenu 35% au moins des sièges, toutes les listes peuvent présenter un candidat.