Depuis son avènement, cette agence a permis à 50.000 microentreprises de voir le jour. Invités à l'émission «Question de l'heure», les responsables du tandem: Banques -Ansej, sur lequel repose le financement de tout projet tributaire de la formule «soutien à l'emploi des jeunes» ont dit tout de go: «Halte aux mimétisme en matière de projets économiques, que les jeunes fassent preuve de plus d'imagination dans ce qu'ils se proposent de créer!» ce qui est on ne peut plus explicite pour signifier que certains secteurs investis par les jeunes depuis la naissance du dispositif Ansej, en 1996, sont aujourd'hui saturés - à l'instar de celui du transport - et qu'au contraire l'éventail de choix demeure encore très large. Notamment après la toute récente mise sur pied de l'Anje ou fédération nationale de soutien à l'investissement des jeunes, qu'a représentée lors de cette émission, M.Lamine Chikhi en tant que secrétaire général et non moins chef d'une entreprise, elle-même issue de l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes et qui est devenue aujourd'hui PMI, puisque employant plus d'une dizaine de personnes. Une Anje qui voit le jour au même moment où l'Ansej se voit dotée d'un nouveau dispositif à même de pourvoir les porteurs de projets de plus de chances pour concrétiser leurs idées ; vu que l'aide de l'Etat passe désormais de 400 millions de centimes à 1 milliard de centimes en fonction de la taille du projet, sachant que l'apport personnel est proportionnel à la somme accordée par les pouvoirs publics. Un apport revu à la baisse : de 20% il passe aujourd'hui à 5% pour les plus petits projets et 10% pour les plus grands. Alors que la durée de remboursement se voit prolongée pour plus de sept années. le représentant de la BNA présent sur le plateau de télévision a clairement signifié que désormais l'option de l'hypothèque exigée autrefois aux jeunes dépourvus de locaux n'est plus de mise. D'autre part et vu le très grand nombre de dossiers présentement à l'étude, les responsables de l'Ansej, des banques et ceux représentant la Cnac et l'ADS (aide au développement social) chapeautées par M.Ould Abbès, ont tous exhorté les jeunes postulants aux activités indépendantes créatrices de richesses, à bien penser leurs plans afin d'éviter la trop fréquente mortalité de jeunes entreprises faute de maturation et de vision claire du but à poursuivre. L'on exhorte les jeunes séduits par la formule Ansej à se rapprocher des professionnels pour plus de conseils. Mais d'après les exemples de réussites conviés à l'écran, dont Nawel Bellemou, chef d'entreprise qui a d'abord investi dans la production et le conditionnement du vinaigre, ou cette autre jeune fille, venue de Aïn Defla, qui de licenciée d'entreprise en faillite s'est retrouvée par le fait de «la formule magique» de l'Ansej responsable d'une fabrique de textiles florissante, le secret du succès dans ce type de dispositif est sans aucun doute la spécialisation dans un créneau que l'on maîtrise. Par ailleurs, il est indiqué que grâce aux nouveaux aménagements apportés, les universitaires pourront monter leurs propres affaires en s'organisant en bureau d'expertises ou d'études. Ainsi la formule Ansej qui inclut à la faveur de ces amendements la tranche d'âge des 30-50 ans semble n'exclure personne. Il ne reste à ceux que cela intéresse que de se rapprocher de l'Ansej pour s'enquérir des démarches à suivre. Depuis son avènement, l'Ansej a permis à 50.000 microentreprises de voir le jour, dont 400 sont passées au stade de PME-PMI. Ces entreprises ont pu générer 160.000 emplois directs. Les fleurons de ces entreprises peuvent, tout en se développant, prétendre à prospecter le marché hors des frontières nationales. Un exploit.