Amar Ghoul serrant la main à Salah Djenouhat Selon le président de TAJ, l'Algérie a bien négocié le virage du Printemps arabe. Amar Ghoul a réuni, hier à Alger, le Conseil national du parti qu'il préside, Tadjamoua amal al Djazaïr. Environ 500 délégués venus de nombreuses wilayas se sont rencontrés à la Mutuelle des matériaux de construction à Zéralda. Dans son discours d'ouverture, Amar Ghoul a souligné qu'il soutient toutes les actions contenues dans le programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que celles prévues dans le plan d'action du gouvernement. Ghoul insiste sur le fait qu'il appuie le président de la République et qu'il consolidera tous ses projets. Ce premier Conseil national a été présidé par Habib Yousfi, qui est aussi président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens. A l'ouverture de la séance, Amar Ghoul a tenu à honorer trois sénateurs élus sur les listes indépendantes et qui ont rejoint, selon toute vraisemblance, le parti TAJ. Des députés et d'ex-sénateurs étaient également présents à ce rendez-vous qui intervient après les échéances électorales que sont les locales et les législatives auxquelles le parti n'a pas participé. Selon le président de TAJ, l'Algérie a bien négocié le virage du Printemps arabe. Il ajoute que le pays a évité les répliques des évolutions enregistrées chez nos voisins ainsi que dans de nombreux autres pays arabes. Même si ces mutations ont enfanté, selon lui, une ouverture démocratique, il n'en demeure pas moins que des dérives sont constatées par l'orateur. Il est satisfait du fait que ces répercussions soient évitées par l'Algérie. Il fait référence au climat d'insécurité et au chaos qui règnent dans plusieurs pays. A cela s'ajoute la détérioration de la situation sociale et économique. Le pire dans tout cela est que les vieux démons reviennent comme le tribalisme, les luttes idéologiques et le régionalisme, regrette Amar Ghoul. Selon ce dernier, la crise économique mondiale n'est pas sans répercussion sur l'évolution des pays arabes. Parmi les dossiers évoqués par Ghoul figurent ceux de la Concorde civile et la Réconciliation nationale qu'il continue de soutenir. Il pense que rien n'empêche la poursuite du processus de la Réconciliation nationale pour mettre un terme aux effets de la tragédie nationale. Il n'a pas manqué de souligner que cette démarche est un acquis digne d'être préservé. Il affirme qu'il ne ménagera aucun effort pour que cette initiative puisse atteindre tous ses objectifs. A propos du dossier du Sahel, Ghoul admet que la question est compliquée, mais que le Président Bouteflika l'a bien gérée. Il craint des retombées négatives sur l'Algérie au cas où les conflits dans cette région venaient à s'envenimer.