Les manifestations qui avaient suivi l'assassinat de l'opposant tunisien, Chokri Belaïd ont contraint le Premier ministre Hamadi Jebali à appeler à former un gouvernement restreint de technocrates. Ce gouvernement d'union nationale a de suite été approuvé par l'opposition mais rejeté par son propre parti, Ennahda. Ce mouvement a ainsi laissé éclater au grand jour la division entre les modérés représentés par le chef du gouvernement et n°2 du parti et une frange plus radicale rangée derrière leur chef historique, Rached Ghannouchi. La présidence a dit ignorer tout d'un cabinet restreint proposé par M.Jebali qui s'est muré dans un silence depuis.