img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P130209-19.jpg" alt=""L'intervention de Bouteflika s'impose"" / Depuis la destitution de l'ex-secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, le 31 janvier dernier, lors de la 6e session ordinaire du comité central, le blocage reste entier au parti du FLN. Plusieurs membres de cette instance attendent et souhaitent l'intervention du président d'honneur du parti pour désamorcer la crise et trouver un nouveau secrétaire général. Boudjemaâ Haïchour est de ceux-là. Devant l'impossibilité de convoquer une session extraordinaire du comité central pour élire un successeur à M.Belkhadem, l'ancien ministre trouve que l'intervention de Bouteflika reste la seule solution. M.Haïchour fait sa lecture de la situation en soulignant que la 6e session du comité central est levée et non clôturée. Il exclut l'article 9 du règlement intérieur du comité central qui stipule qu'en cas de vacance du poste de secrétaire général, il est admis que les deux membres du bureau politique le plus et le moins âgé dirigent la session extraordinaire. Or, la 6e session étant ordinaire, notre interlocuteur indique que les membres du bureau politique désignés pour la gestion des affaires du parti sont dans le «non-droit». Il ajoute que le bureau politique devait partir avec la destitution de Belkhadem. D'ailleurs, M.Haïchour compare la 6e session au Congrès de Tripoli de 1963, dont les travaux sont suspendus à ce jour. M.Haïchour explique qu'à partir du moment où l'article 9 ne s'applique pas sur la session du 31 janvier, il faut aller vers une session extraordinaire qui «sera présidée par le membre le plus âgé du comité central». Dans les statuts du parti, une telle session ne peut être convoquée que par le secrétaire général ou les deux tiers des membres de cette instance. Le secrétaire général étant déchu et devant l'impossibilité de réunir les deux tiers des membres du comité central, il ne reste, selon M.Haïchour, que l'intervention du président d'honneur du parti, Abdelaziz Bouteflika, qui peut convoquer une session extraordinaire du comité central. Une autre source nous a déjà indiqué que deux probabilités se présentent. «Soit la session extraordinaire du comité central est convoquée dans trois semaines pour plébisciter un candidat de consensus qui sera désigné par le président d'honneur du parti, soit elle sera convoquée dans trois à six mois et les membres du comité central se débrouilleront pour élire un nouveau secrétaire général», indique notre source. En tout état de cause, le poste de secrétaire général du FLN n'est plus un enjeu de taille depuis l'éviction de Belkhadem dont l'ambition pour la présidentielle de 2014 n'est un secret pour personne. Avec la neutralisation de Belkhadem, la mission du nouveau secrétaire général du FLN qui sera issu du comité central se limitera à la gestion des affaires courantes du parti jusqu'au prochain congrès. Pour leur part, les redresseurs tiendront, aujourd'hui à Draria (Alger), une rencontre avec les coordinateurs des wilayas pour évaluer la 6e session du comité central et préparer la prochaine étape.