Le maire sortant, Sadek Akrour, a confirmé la teneur de cette rencontre soulignant que lui et ses camarades élus «ont déjà démissionné». Les élus du PST représentés par le maire sortant, Sadek Akrour, le représentant du PST, Kamel Aissat, le maire contesté, Benmedour et les représentants du village sont parvenus à un accord portant réouverture du siège de la daïra mais sans son chef. Cette dernière fonctionnera avec un secrétaire général et les fonctionnaires uniquement. Les représentants des villages ont demandé aux élus de démissionner. Cette démission passera par une délibération qui permettra au chef de l'exécutif d'établir un rapport qu'il adressera au ministre de l'Intérieur en vue de statuer sur un éventuel scrutin partiel. C'est là l'essentiel à retenir de cette nouvelle rencontre, qui s'est déroulée le jeudi en fin de journée au siège de la wilaya, un siège qui a été, une nouvelle fois, le théâtre d'une rencontre articulée essentiellement sur le conflit en vigueur depuis près de trois mois dans la municipalité de Barbacha. Contrairement aux deux réunions précédentes, cette fois-ci le chef de l'exécutif a réussi le pari d'amener à la table de dialogue, la partie dure, en l'occurrence les élus du Parti socialiste des travailleurs, opposés à la nouvelle majorité issue d'un deuxième tour de vote de l'assemblée locale. Cette réunion, qui s'inscrit dans la cadre des tentatives de l'exécutif de trouver une solution à ce conflit qui s'enlise de jour en jour, donnant lieu à une situation locale des plus dramatiques, a été en partie concluante. Contacté hier par nos soins, le maire sortant, Sadek Akrour, a confirmé la teneur de cette rencontre soulignant que lui et ses camarades élus «ont déjà démissionné». L'affaire est, donc, dans le camp des neuf autres élus, qui se devaient, eux aussi, de se prononcer de la sorte, en présence de toutes les parties concernées par ce conflit. Il est utile de préciser que cette rencontre est intervenue au lendemain de la publication d'un communiqué du collectif des citoyens de cette commune demandant le départ pur et simple du wali. Le responsable de l'administration est accusé de «s'opposer à la dissolution de l'Assemblée actuelle issue d'une alliance entre le RCD, le FFS et le FLN. Après avoir bloqué les sièges d'APC et de daïra depuis le 29 novembre dernier, les citoyens de cette commune, qui refusent de reconnaître l'alliance qui préside aux destinées de leur municipalité, ont décidé de tenir un rassemblement permanent dimanche prochain, devant le siège de la wilaya. Cette action sera maintenue, a fait savoir, hier Sadek Akrour, le maire sortant, qui a fait part de son incapacité à l'en empêcher. Il est à signaler que le PST est arrivé en première position à l'issue des élections locales. Il avait obtenu 38% des suffrages. Mais il n'a pas été porté par ses pairs à la présidence de l'APC, à l'issue du premier tour de vote. Une alliance, formée par les élus du RCD, du FFS et du FLN, est sortie vainqueur à l'issue d'un deuxième tour de vote, rejetée par une partie de la population et par les élus du PST.