Amar Ghoul Les travaux de l'autoroute Est-Ouest prendront fin d'ici l'été prochain a laissé entendre, hier, le ministre des Travaux publics Amar Ghoul, dans une déclaration à la presse. M. Ghoul a assuré que «le projet sera mis en service avant la fin de l'année» soutenant que les mêmes propos tenus par le Premier ministre durant la matinée à l'égard des responsables japonais avaient été signifiés à ceux-là mêmes lors de sa dernière visite il y a une quinzaine de jours. Le ministre a fait savoir qu'«une première tranche sera livrée le mois de mars prochain, alors que la livraison de la seconde est prévue pour l'été 2013». Concernant les problèmes techniques rencontrés au niveau de Djebel Ouahch, relatifs au sol, le ministre rassure que ces problèmes font partie du passé et qu'il n'y a plus d'excuses pour laisser traîner les choses. Amar Tou Qualifiant le projet du tramway de «beauté particulière pour Constantine», le ministre des Transports, Amar Tou, assure dans une déclaration que ce moyen de transport sera enfin mis en service d'ici le mois de juin prochain. Sans nier toute la gêne que ce projet avait causé aux Constantinois, le ministre estime que cela en valait la peine pour le bien de tous. Il revient, notamment sur les projets d'extension du tramway vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli sur une douzaine de km et vers l'aérogare Mohamed-Boudiaf. Concernant l'extension de ce dernier, le ministre confirme que les travaux sont achevés et que le tramway sera fonctionnel incessamment. Protesta imprévue Quelques dizaines de citoyens scandant «watani, watani, ayna sakani», ont tenté hier, lors de la visite du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, d'attirer l'attention de la délégation ministérielle pour réclamer le droit au logement. L'incident a eu lieu au niveau de la nouvelle ville d'Ali-Mendjeli à environ 150 m du point inspecté par l'hôte de Constantine. Sur les banderoles, on pouvait lire «où sont nos logements». Cet événement, même s'il a été sans conséquences majeures suite à l'intervention des forces de sécurité qui ont réussi à disperser la foule avec beaucoup de diplomatie, a vraiment gêné les autorités locales. Le malaise se lisait sur leurs visages et ils s'interrogeaient sur le but de ce rassemblement improvisé. Quelques informations nous ont permis de savoir que ces contestataires attendent leurs logements depuis 2006.