Plusieurs dossiers devaient être débattus entre le président de la FAF et le sélectionneur de l'EN A peine rentré de la CAN, le technicien bosniaque va devoir prendre de nouvelles décisions liées à sa mission en cours, à savoir les éliminatoires de la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Au moment où nous mettions sous presse, l'actuel sélectionneur des Verts, Vahid Halilhodzic, devait tenir un important tête-à-tête avec Mohamed Raouraoua, l'actuel président de la Fédération algérienne de football (FAF), et candidat unique à sa propre succession à la tête de la plus haute instance du football algérien. De retour à Alger, les deux hommes sus-cités sont de nouveau sous les projecteurs pour plusieurs motifs liés directement avec la prochaine étape qui attend les Fennecs, dès la fin du mois prochain, Coupe du Monde 2014 oblige. A peine rentré d'Afrique du Sud, le technicien bosniaque va devoir rapidement prendre de nouvelles décisions, liées essentiellement à sa mission en cours, et à travers laquelle, Mohamed Raouraoua a renouvelé toute sa confiance au patron technique des Verts. La dernière participation de l'EN à la CAN 2013 continue, toutefois, de faire l'objet de beaucoup de commentaires et de critiques, notamment de la part de la presse sportive nationale. Halilhodzic, qui a visiblement décidé de s'ouvrir davantage aux médias algériens qui lui ont reproché le fait d'avoir préféré souvent se confier à la presse étrangère, notamment française, aurait-il finalement opté pour une nouvelle méthode de communication avec certains confrères. Il est clair que du côté de Mohamed Raouraoua, il va falloir dissiper au plus vite certains malentendus apparus dernièrement entre le sélectionneur des Verts et notamment, une partie de la presse sportive écrit. La prochaine échéance qui attend les Verts, de nouveau sur le gril pour tenter d'arracher leur billet qualificatif au Mondial prévu l'année prochaine au Brésil, est déjà dans la bouche des millions d'Algériens qui attendent avec beaucoup de fébrilité et une certaine dose d'inquiétude, la prochaine sortie officielle des Fennecs, prévue le mois de mars au stade Tchaker de Blida, face au Bénin, l'actuel leader de la poule 8. Tout le monde parle aujourd'hui de la prochaine apparition de l'EN, mais comment savoir réellement quels sont les joueurs qui seront présents avec les Verts pour défendre les chances de qualification de l'Algérie au Mondial 2014? Si beaucoup d'Algériens et aussi de nombreux observateurs sont finalement restés sur leur faim, au lendemain de la dernière participation de l'EN à la dernière CAN organisée par l'Afrique du Sud, du côté de Vahid Halilhodzic et de Mohamed Raouraoua, il semble bien qu'on ait décidé d'un commun accord de rectifier le tir au plus vite, notamment au niveau de la barre technique des Verts. Le départ du staff technique de l'entraîneur des gardiens de but, en l'occurrence Abdenour Kaoua, par pourtant choisi en personne Halilhodzic, puisque les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble dans un pays du Golfe arabe, reste tout de même très énigmatique aux yeux de l'ensemble de l'opinion sportive nationale. Quelque chose ne marche plus entre les deux techniciens. Est-ce le fait d'avoir préféré comme portier n°1 de l'EN le keeper Raïs M'Bolhi, lors de la CAN 2013, au détriment de ses coéquipiers des Verts, Doukha, Cédric Mohamed, Zemmamouche, ou bien encore Chaouchi, trois gardiens de but qui jouaient régulièrement avec leurs clubs respectifs? Certes, aujourd'hui M'bolhi a enfin trouvé un club preneur, en l'occurrence le très modeste club corse du Gazélec d'Ajaccio, mais, Vahid Halilhodzic a certainement établi un premier constat qui va certainement l'obliger à revoir très vite ses critères de sélection, s'il souhaite réellement avoir sous la main des joueurs capables de donner une nouvelle assise de jeu à l'EN. Le fait d'avoir aussi finalement accepté l'option d'un nouvel entraîneur-assistant, en plus de la présence de son premier adjoint actuel, en l'occurrence Noureddine Korichi, peut être interprété différemment par la presse sportive nationale. Il y a aussi la présence en permanence aux côtés de Samir Brixi, qui n'a aucun diplôme d'entraineur, et qui n'a strictement rien d'un technicien, encore moins la vocation pour dénicher de nouveaux joueurs et qu'il va falloir éclaircir aujourd'hui en toute transparence. Il faudra donc impérativement dissiper plusieurs zones d'ombre apparues au fil des derniers mois, d'autant plus que Vahid Halilhodzic sait pertinemment que les Verts doivent à tout prix montrer un nouveau visage à tous les niveaux, même au sein de la barre technique.