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Une indicible douleur
BRAHIM ET HAROUN ENTERRES HIER
Publié dans L'Expression le 14 - 03 - 2013


Plus jamais ça!
La nouvelle n'était pas que mauvaise, c'est un cataclysme qui vient de secouer deux familles.
Difficile de revenir sur l'affaire de kidnapping suivie d'assassinat des deux enfants, Brahim et Haroun, sans parler de cette immense grisaille qui décore l'atmosphère de la ville. Il est encore plus difficile de ne pas aborder ce chagrin dont les mots ne peuvent contenir le sens, qui s'est emparé aussi bien des habitants, mais surtout des parents, que nous avons tenté d'approcher mais en vain. Nul n'est resté insensible à ce drame, comme nous l'avons constaté. La nouvelle n'était pas que mauvaise, c'est un cataclysme qui vient de secouer deux familles. Dans notre quête d'informations à la Nouvelle-Ville Ali-Mendjeli, lieu de la tragédie, on a appris que l'individu ayant déposé les deux sacs a été appréhendé par des citoyens dont l'un confie à L'Expression, sous couvert de l'anonymat, «grâce au témoignage d'une voisine, ce suspect a été arrêté et remis à la police».
Le présumé accusé, âgé de 24 ans, n'est pas étranger du voisinage. Quelques heures auparavant, une femme avait été arrêtée dans le cadre de l'enquête, selon des sources très bien informées, elle tentait de récidiver en voulant convaincre une petite fille de la suivre. Le double crime contre deux innocents n'aura pas suffi aux assassins pervers. En effet, nos sources confient que la piste de la pédophilie se précise. Les deux victimes, âgées de 9 et 10 ans, auraient subi des violences sexuelles. Pour être plus sûrs, nos sources préfèrent attendre le rapport du médecin légiste. L'oncle de Haroun, qui a accepté de nous recevoir chez lui malgré son état déplorable, souhaite, lui aussi, attendre ce que dévoileront l'enquête et le rapport de la médecine légale. Il regrette, par contre, que dans une telle situation, certains opportunistes veuillent tirer profit de ce drame pour répandre la haine et installer le désordre. Six policiers avaient été blessés lors des émeutes ayant éclaté juste après la découverte des deux victimes. Les protestataires réclamaient les suspects et avaient assiégé l'un des deux commissariats en exercice à la Nouvelle-Ville.
Pour eux, si les deux enfants ont été assassinés, c'est la faute aux policiers. Pourtant, une cellule de suivi avait été installée. Elle était composée d'enquêteurs armés d'une longue expérience, de spécialistes et experts en la matière et de psychologues capables de définir le profil et la personnalité des coupables et ou des suspects. Assistés par la Gendarmerie nationale, qui n'avait pourtant pas à intervenir en intra-muros, selon la coutume, les services de la police avaient mobilisé ses unités de nuit comme de jour. Les choses allaient trop vite. C'est ce que nous avait souligné l'oncle de Haroun. S'il a un reproche à faire, c'est certainement l'absence de la sécurité, mais ne fait pas porter le chapeau aux policiers. Il y a entre 400.000 et 600.000 habitants à Ali-Mendjeli et l'effectif qui assure la couverture sécuritaire est de 120 policiers, d'après des sources dignes de foi qui activent au niveau de deux commissariats. Alertés par notre présence dans l'un des domiciles mortuaires, les citoyens qui entouraient en force l'immeuble où habitaient Brahim et la famille paternelle de Haroun chez qui il s'était rendu pour le week-end avec sa maman, nous ont interpellés. Un seul mot d'ordre «la sécurité». On a entendu ce mot presque une centaine de fois.
Fouzi, un jeune de 25 ans, nous avait prévenus déjà sur la question, en nous conseillant de ne pas trop se mêler à la foule, selon lui, des intrus venant d'autres régions peuvent s'en prendre à vous.
La sécurité est donc la revendication primordiale des habitants. Pour se faire comprendre, ils ont décidé d'une marche pacifique hier matin, avant l'enterrement des deux victimes transportées au centre hospitalier universitaire pour des autopsies. La route principale de la ville a été bloquée et fermée à la circulation. Certains commerçants ont décidé même de garder leurs commerces fermés en signe de solidarité avec les familles des victimes. Inquiétude, peur et psychose ont eu raison des Constantinois. Il leur faut du temps pour se remettre de leurs émotions.


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