Berraf revient à la présidence du COA pour un 4e mandat Le nouveau boss du COA envisage de lancer deux grands pôles d'élite pour 2016 et 2020, même s'il reconnaît que pour la première échéance, les choses seront difficiles à réaliser. M. Mustapha Berraf, élu hier à la tête du Comité olympique algérien (COA), effectue son retour aux affaires de cette institution sportive pour un quatrième mandat, avec l'ambition d'adopter une politique de renouveau et de restructuration. «Je m'engage à assurer la stabilité et la redynamisation de l'activité du COA. Je tiens aussi à remercier les membres de l'assemblée générale qui m'ont accordé leur confiance», a affirmé Berraf, à l'issue de son élection, précisant qu'il tâchera d'«éviter les erreurs du passé». M.Berraf, 59 ans, est un ex-basketteur international et a déjà été président du COA en 1996-1998, 2001-2004 et 2005-2009. Il occupe actuellement le poste de 1er vice-président de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (Acnoa), chargé du règlement des conflits et des relations internationales du domaine sportif. A la faveur de son expérience dans la gestion de l'instance olympique, Berraf a arrêté un programme constitué de quatre trajectoires, qui a fini par séduire les membres de l'assemblée générale. «En premier lieu, j'insiste sur la bonne gouvernance et une meilleure gestion au niveau du COA qui a connu cette année un rejet des bilans moral et financier et des réserves importantes du commissaire aux comptes, ce qui n'était jamais arrivé auparavant», a-t-il souligné à l'occasion de la présentation de son programme. Le nouveau patron du COA, qui succède au Dr Rachid Hanifi, s'engage à prendre toutes les décisions nécessaires pour que les femmes reprennent leurs véritables places dans le mouvement sportif algérien, rappelant qu'il y avait des athlètes dames qui ont honoré au plus haut niveau le sport algérien, telles que Hassiba Boulmerka, Nouria Benida-Merah ou encore Soraya Haddad. Berraf envisage de lancer deux grands pôles d'élite pour 2016 et 2020, même s'il reconnaît que pour la première échéance, les choses seront difficiles à réaliser. «Il vaut mieux parler de 2020 car en trois ans, c'est difficile de reconstituer des effectifs de niveau mondial. D'ici à 2020, nous avons toutes les aptitudes et les potentialités pour conjuguer nos forces et nos efforts pour aller dans une démarche harmonieuse et stratégique», a-t-il ajouté, ne cachant pas ses appréhensions par rapport aux fois passées, «car la situation n'est pas reluisante et le mouvement sportif a été entre-déchiré par plusieurs problèmes». Mustapha Berraf a largement remporté les élections en récoltant 104 voix contre 31 pour son adversaire, Mohamed Bouabdallah.