Les coordinations locales du mouvement citoyen s'expriment désormais, en faveur du dialogue. Déjà empreintes de suspicion, les relations entre le FFS et les archs s'enveniment de nouveau, à la faveur du protocole d'accord portant sur « la révocation des indus élus ». 24 heures après sa signature, celui-ci continue à susciter des réactions de rejet des élus du FFS pendant que les coordinations de l'intercommunale sortent de leur réserve pour apporter leur soutien. Alors que la ville de Tazmalt renouait, hier, avec le calme, les déclarations de rejet et de soutien continuaient à pleuvoir dans notre rédaction. En prévision de la réunion, qui devrait les regrouper demain au siège de l'APW et en attendant la fameuse solution de sortie de crise que la direction nationale du parti s'apprête à rendre publique, les élus du parti d'Aït Ahmed, poursuivent leur offensive contre ce qu'ils appellent le «faux dialogue» dont l'objectif n'est autre que «la révocation des élus pour tenter de tout contrôler après avoir tenté de tout détruire», estiment les élus d'Adekar et de Tichy en session ouverte depuis jeudi. Tout en appelant la population à plus de vigilance, les élus promettent de «défendre la souveraineté de l'assemblée, de refuser toute substitution à la légitimité populaire», bref une «dissolution arbitraire». Silencieuses jusque-là, les coordinations locales du mouvement citoyen s'expriment désormais, en faveur du dialogue qui se poursuit à Alger entre la délégation des 24 et le Chef du gouvernement. C'est notamment, le cas à Tazmalt où la coordination locale affiliée à la Cic Béjaïa a réagi, hier, par rapport aux troubles qui ont secoué cette localité pendant deux jours. La CQV de Tazmalt parle «d'un groupe de treize individus, dont deux indus élus, qui ont manipulé des enfants moyennant drogue et alcool pour faire croire à une réaction populaire». Réunis en assemblée générale, les délégués de Tazmalt félicitent la population, qui «a refusé de s'inscrire dans une démarche de déstabilisation et d'insécurité», en optant pour «le calme et son rejet du mot d'ordre de grève», lit-on dans le document rendu public hier. La coordination de Tazmalt condamne énergiquement «le détournement de mineurs, l'utilisation des biens publics et la prise en otage du personnel de l'APC à des fins de destruction». De son côté, la présidence tournante de la Cicb a qualifié hier, le protocole d'accord additionnel de «victoire à mettre à l'actif du peuple algérien» et dénonce «la cécité du FFS et le cynisme de ses sponsors ainsi que les agitateurs de tous bords», en les mettant en garde contre «toute situation fâcheuse dont ils seront responsables et comptables à l'avenir.» Par ailleurs, les services de la Gendarmerie nationale de Béjaïa ont tenu hier, une conférence de presse durant laquelle le colonel Sabri a abordé dans le détail, le bilan de l'action de ce corps de sécurité durant l'année 2003, en comparaison à celui des deux précédentes années (2001 et 2002) faisant ressortir une nette amélioration depuis, notamment avril 2003, date du début de redéploiement de ce corps de sécurité sur le terrain. Aussi, est-il indiqué par le chiffre, le nombre d'intervention de la Gendarmerie dans l'ensemble des domaines de la vie (lutte contre la drogue, criminalité, circulation routière, etc).