L'étiquetage des produits alimentaires importés ou fabriqués en Algérie sera soumis à de nouvelles mesures réglementaires, imposées par le ministère du Commerce, apprend-on de source interne à ce département. À partir de mai prochain, les producteurs seront obligés de mentionner toutes les informations sur les additifs contenus dans leurs produits et leurs éventuelles conséquences sur la santé du consommateur. Permettant ainsi, à ce dernier, de mieux connaître les produits qu'il consomme. Mieux encore, lui permettre aussi de suivre son régime alimentaire. Une manière dirait-on de créer une culture alimentaire et diététique, a expliqué la même source. Le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d'utilisation des additifs alimentaires dans les denrées alimentaires destinées à la consommation, entrera en vigueur en mai de l'année en cours, a ajouté notre source, qui a fait savoir que le ministère du Commerce a demandé aux entreprises «de prendre toutes les dispositions» en vue de se conformer à ce nouveau texte réglementaire paru au dans le Journal officiel n°30 du 15 mai dernier. Selon notre source, le décret en question stipule, entre autres obligations de mention sur l'étiquetage «lorsque des édulcorants incorporés dans les denrées alimentaires contiennent des polyols et /ou de l'aspartame et/ou du sel d'aspartame?acésulfame», l'étiquetage doit porter les avertissements suivants: «Une consommation excessive peut avoir des effets laxatifs» pour les polyols, il faut mentionner «déconseillé aux enfants dans le cas d'utilisation d'édulcorants»; «contient une source de phénylalanine» quand le produit contient de l'aspartame et «déconseillé aux individus allergiques et/ou présentant une intolérance aux additifs alimentaires». Le décret a eu aussi trait à l'emballage alimentaire d'où il est stipulé que les additifs alimentaires préemballés vendus au détail, l'étiquetage doit comprendre notamment la mention «hallal», la nature de l'additif alimentaire et surtout, les avertissements sur les répercussions de leur consommation sur la santé. Le décret a également fixé, voire même dénombré la liste des additifs alimentaires autorisés, leurs définitions et leurs fonctions technologiques. Faillir à ces obligations est passible de poursuites judiciaires et de fortes amendes, dont, pourraient faire l'objet les producteurs qui omettraient, volontairement ou involontairement, de mentionner dans l'étiquetage la nature des additifs alimentaires contenus dans leurs produits. Par ailleurs, il convient de noter que cette mesure permettra au consommateur de s'informer sur le produit qu'il consomme et du coup, mettre fin à l'utilisation abusive d'additifs, notamment de colorants alimentaires dans l'industrie agroalimentaire.