La victoire acquise sur les Egyptiens est plus qu'un événement sportif. En effet, notre équipe nationale vient de confirmer qu'elle est bel et bien la bête noire des Pharaons dans cette compétition africaine. Le jamais deux sans trois a finalement eut lieu jeudi soir au stade olympique de Sousse même si l'EN avait déjà pris le meilleur sur l'Egypte en 1980 au Nigeria grâce aux tirs au but après que la rencontre se soit terminée par un résultat nul 2 à 2. Mais les choses sérieuses ont commencé en 1984 en Côte d'Ivoire lorsque les Verts ont disposé des Egyptiens par 3 à 1 en y mettant l'art et la manière. Ensuite, la bande à Kermali a, une fois de plus, battu l'Egypte lors de la CAN de 1990 au stade du 5-Juillet par 2 à 0. Pour arriver à cette belle et magnifique victoire de Sousse qui nous a fait oublier toutes nos douleurs et nos différends. Une victoire qui a redonné le sourire à tous les Algériens dans les quatre coins de la terre. Le fait d'entendre ce magnifique «One two three viva l'Algérie» c'est déjà beaucoup pour ce peuple qui en avait bien besoin. Le plus beau, est que cette brillante victoire a été acquise sur l'éternel rival de l'EN, l'équipe nationale égyptienne qui croyait être notre signe indien selon tous les Egyptiens y compris Mahmoud El Johari l'ex-entraîneur des Pharaons qui a déclaré : «Je n'ai jamais perdu contre l'Algérie.» Mêmes déclarations pour les Mahmoud El Khatib (meilleur joueur égyptien de tous les temps), Hossam Hassan l'ex-capitaine des Pharaons qui ont tous été unanimes à dire : «Les rencontres contre l'Algérie étaient une simple formalité.» Et bien messieurs détrompez-vous, car les Algériens sont loin d'être une délicieuse «brioche au chocolat». Vous, vous avez de belles paroles et de belles déclarations, nous nous avons le «nif» et le coeur, nous avons la volonté, la rage de vaincre et surtout nous avons une bande de guerriers guidée par un phénoménal Hocine Achiou qui a fait pleurer toute l'Egypte. Cet Achiou qui a pu grâce à un à coup de génie offrir à l'Algérie une victoire historique et inoubliable. Cet Achiou qui est allé planter le drapeau algérien au sommet de la pyramide de Kheops (la plus grande d'Egypte). Donc, messieurs les techniciens égyptiens, admettez que l'Algérie est une grande nation de football qui mérite au moins le respect de ses frères et voisins arabes. Car, ce n'est qu'un simple match de football, mais si vous persistez, sachez une chose : nous sommes bel et bien votre bête noire au moins dans les compétitions africaines, (c'est bien l'Algérie qui a empêché l'Egypte d'aller au Japon et en Corée du Sud. Non ?) et soyez sûrs aussi que cette jeune équipe algérienne va certainement vous donner de ses nouvelles non seulement au cours de cette 24e édition de la Can où nous sommes à un cheveu de la qualification, mais dans les prochaines années Inch Allah. En attendant tout cela, on va savourer ce beau succès tout en préparant tranquillement notre troisième match contre le Zimbabwe. Si on dit tout cela, c'est parce que la presse égyptienne a été très méchante avec l'Algérie en général en nous traitant de tous les maux...Nous allons nous contenter de dire: «One two tree viva l'Algérie.»