Les organismes Ansej, Cnac, Angem, Anem et les banques qui financent les projets, ont toujours du pain sur la planche, pour répondre aux besoins grandissants de l'emploi. Prolongé de deux jours afin de permettre aux nombreux jeunes de s'enquérir davantage de nouvelles perspectives dans l'évolution de la politique de l'emploi, le salon Salem 2013, baissera rideau demain mardi 24 avril 2013. «En raison d'un engouement important qu'a connu l'édition 2013, et en raison de la qualité des visiteurs, il a été décidé de le prolonger de deux jours», a affirmé hier, Mohammed Tahar Chalal, directeur général de l'Anem. Ainsi, les organismes comme l'Ansej, la Cnac, l'Angem, l'Anem et les banques qui financent les projets auront toujours du pain sur la planche. Car ils se doivent de répondre aux besoins de l'emploi tout en accompagnant des milliers des jeunes entrepreneurs. Entre la satisfaction et l'insatisfaction des jeunes créateurs d'entreprises, l'administration reste au coeur des préoccupations à l'échelle national. «Nous avons déposé notre dossier à l'Ansej depuis 2009, ce n'est qu'en 2011 que nous avons bénéficié du crédit bancaire, qui nous a permis enfin de lancer notre entreprise», a déploré le gérant de l'entreprise Abbas, spécialisée dans la production du textile à Bordj El Kiffan, à Alger. Depuis deux ans les tenants de cette entreprise Abbas, attendent la livraison d'un atelier dans le cadre des l'opération dénommée «100 locaux par commune» décidée par le président de la République. En vain. «Nous avons un grand espoir de bénéficier d'un local afin de nous soulager des charges de la location. Malheureusement, les locaux ont étés attribués à d'autres jeunes dans le cadre de l'éradication des marchés informels», regrette Mme Abbas qui garde l'espoir de développer son entreprise et créer des emplois. Les témoignages des jeunes opérateurs, convergent tous dans un seul sens: la bureaucratie et la lenteur administrative qui empêchent l'évolution de leurs sociétés respectives. Par ailleurs, de nombreux responsables de l'Ansej, Cnac, Anem qui sont venus du Sud, notamment d'Adrar, Tamanrasset, Laghouat et Ghardaïa. Ils ont appelé au développement des investissements dans le Sud afin d'absorber le chômage qui guette des milliers de demandeurs dans ces régions. «L'instruction du Premier ministre relative à la création d'emploi au Sud, n'est pas encore appliquée. Cela, à cause de l'absence des documents officiels qui ne sont pas parvenus dans les administrations» selon M Camiou, directeur de l'Ansej à Tamanrasset. S'agissant du nombre de créations d'entreprises à l'Ansej, les responsables ont avancé un chiffre de 9 339 emplois pour l'année 2013 dont 20 268 employés générés au total. C'est ce qu'a indiqué Abdelhamid Zouaoui, secrétaire général de l'Ansej. S'agissant de l'emplacement des employés, l'Agence nationale de l'emploi a enregistré plus de 60.000, dont 6500 à travers les agences de recrutement privé et 41.000 emplois dans le cadre du contrat de travail aidé en 2012.