La présidentielle et la révision de la Constitution font courir les partis La révision de la Constitution, la préservation de la souveraineté nationale et la prise en charge des préoccupations des citoyens sont autant de thèmes traités. Ça chauffe de plus en plus. Les partis s'entraînent déjà pour les prochaines échéances. Ces derniers multiplient leurs sorties sur le terrain. Ce week-end, ils étaient nombreux à meubler la galerie. Les partis ont tenu plusieurs activités à travers les différentes régions du pays. La révision de la Constitution, la préservation de la souveraineté nationale et la prise en charge des préoccupations des citoyens, sont autant de thèmes traités. Certains continuent à faire la promotion de leurs propositions sur la loi fondamentale du pays. C'est le cas du Front national algérien (FNA) qui revient en force. Son président, M.Moussa Touati, a appelé, samedi à Sidi Bel Abbès, au «respect de la volonté populaire». «Le peuple doit être consulté pour toutes les décisions afin de rompre avec les modes de gouvernance éculés», a indiqué M.Touati, lors d'une rencontre régionale de ses militants consacrée à l'élection du président du conseil régional Ouest. Le président du FNA a fustigé les modes de gouvernance «depuis le recouvrement de l'Indépendance nationale», qui ont conduit, selon lui, «à la décennie noire, aux scandales qui secouent plusieurs entreprises et aux difficultés que rencontre le pays pour se prendre en charge aux plans de l'économie, de l'industrie, de la santé, entre autres». Le même jour, le coordinateur général du Parti des jeunes (PJ), M.Hamana Boucharma, était à Médéa. Lors d'une rencontre consacrée à la révision de la Constitution, M.Bouchama a estimé que la révision de la loi fondamentale du pays est une opportunité pour asseoir une véritable légitimité populaire qui mettra, aussi bien le pays, que ses institutions à l'abri de toute convoitise personnelle ou partisane. «La révision de la Constitution permettra de consacrer définitivement la séparation des trois pouvoirs et préservera nos institutions de l'emprise des personnes ou de courants politiques», a-t-il indiqué. De son côté, le président de l'Union pour le rassemblement national (URN), M.Hamidi Houari, est revenu sur le front social. Il a appelé, samedi, à partir de Mascara, les pouvoirs publics à prendre en charge efficacement les catégories sociales les plus vulnérables. M. Hamidi a également appelé, au cours d'un meeting en présence d'une assistance nombreuse, à renforcer l'économie nationale par la valorisation des investissements colossaux consentis par l'Etat et à lutter contre la corruption et le clientélisme. Le président de l'URN a dénoncé, par ailleurs, les récentes déclarations d'un leader politique marocain visant à porter atteinte à la souveraineté territoriale nationale, soulignant que ces déclarations «maintes fois répétées constituent des provocations pour le peuple algérien». Le secrétaire général du mouvement El Islah, Mohamed Djahid Younsi, a appelé les jeunes à «préserver l'unité du pays, les martyrs». «La mission et le devoir de préserver le pays, son unité et sa stabilité incombent à la génération post-indépendance», a affirmé, samedi, M.Younsi lors d'un meeting à Zeribet El Oued (Biskra). D'autres partis ont consacré ce week-end au traitement de leurs affaires internes. C'est le cas pour le MSP qui tente d'afficher les lignes de démarcation. Le président du Mouvement de la société pour la paix, M.Abderrezak Mokri, a affirmé, samedi à M'sila, que les mots-clés de son mandat à la tête du parti seront «le juste milieu, la modération, la réforme de l'action politique et l'unité nationale». Idem pour le Parti du renouveau algérien (PRA) qui a annoncé la tenue de son 5e congrès extraordinaire avant la fin mai en cours pour la réélection de la nouvelle direction.