Cette récolte est attendue sur une superficie globale productive de 915 hectares. Une production de 21.000 quintaux de cerises, équivalant sensiblement à la récolte de l'année écoulée, est escomptée par la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Tizi-Ouzou, au titre de la présente campagne de cueillette. Cette récolte est attendue sur une superficie globale productive de 915 hectares, soit un rendement moyen de 18 q / ha, selon le chargé de l'organisation de la production et de l'appui technique (Opat) à la DSA, qui assure que les pluies tardives de mai dernier «n'ont eu aucune incidence négative sur le rendement des arbres, car intervenues au stade de maturation des fruits». Entamée à la dernière semaine du mois de mai, la cueillette des cerises s'est soldée, selon l'estimation de M.Sid Ahmed Chebbah, par la récolte d'environ 1.200 q sur une surface de 65 ha, représentant 7% de la cerisaie locale productive sachant qu'une aire de quelque 300 ha nouvellement plantée et/ou greffée n'est pas encore entrée en production, relève-t-on. Ces fruits précoces sont notamment proposés à la vente à des prix variant entre 600 et 700 DA /kg, dans des caissettes exposées par des enfants sur les abords du tronçon de la RN12, menant vers les localités de l'est de la wilaya. La cerisaie locale s'étend sur une superficie globale de 1.180 ha, dont 915 ha productifs. La variété dominante est le bigarreau, se déclinant en sous-variétés, dont les plus connues sont la «napoléon» et la «Burlat» de couleur rouge écarlate et à chair pulpeuse. Sobre par excellence, la culture du cerisier peut se pratiquer, selon les techniciens de la DSA, sur des sols des «plus ingrats», à l'instar de ceux de la haute Kabylie, dont notamment Larbaâ Nath Irathène, Irdjen et Aïn El Hammam, principales régions de concentration des cerisiers, mais que l'on retrouve, également, bien qu'en faibles quantités, sur certaines hauteurs des piémonts du Djurdjura, tels que Aït Allaoua et Aït Ouabane. Pour le repeuplement des cerisaies dévastées par le capnoïde (insecte parasitaire s'attaquant aux racines de l'arbre), un programme de plantation a été initié, depuis 2000, par la Conservation des forêts, au titre des Ppdri mais sa concrétisation a buté sur l'insuffisance de plants sur le marché, d'où le recours, a-t-on signalé, au greffage de merisiers (cerisiers sauvages) opération qui a bénéficié de stages de formation des agriculteurs à l'Institut des techniques agricoles (Istmas) de Boukhalfa. Pour lutter contre les maladies et les insectes ravageurs des cerisiers, les arboriculteurs de la DSA recommandent aux agriculteurs d'exécuter les différentes opérations d'entretien de leur exploitation, telles que la taille, les labours, la fertilisation, la densification des plantations, la pollinisation et autres actions nécessitées par la pérennisation de ce segment de l'économie vivrière.