La campagne de collecte bat son plein pour être au rendez-vous. A quelques jours de la clôture de la campagne de collecte des signatures aux profit des candidats en lice pour la présidentielle d'avril 2004, c'est le branle-bas de combat chez les pro-Bouteflika. Dans ce camp, la campagne de collecte bat son plein pour être au rendez-vous et rattraper par voie de conséquence le retard accumulé à ce niveau. Les trois personnes qui se disputent la présidence du mouvement de redressement du FLN à Béjaïa se démènent comme des beaux diables sans pour autant renverser la vapeur en faveur du candidat Bouteflika. Ce dernier n'a recueilli que 291 signatures. Il est classé 3e derrière, Saïd Sadi et Ali Benflis avec respectivement 343 et 493 signatures en leur faveur dans la commune du chef-lieu wilaya de Béjaïa. Tandis que dans une autre commune rurale, Akfadou, aucun des onze (11) candidats, qui se sont manifestés à Béjaïa n'a obtenu de signature, c'est dire qu'à Béjaïa l'engouement n'est pas de mise. Conscients de cette situation de retard, les responsables nationaux du mouvement de redressement tentent l'émulation en répartissant le quota de signatures pour Bouteflika entre les trois responsables locaux qui se disputent la responsabilité de la wilaya de Béjaïa. C'est en fait, un test auquel sont soumis Ghikhi, Bourouih et Mme Fourar avec en optique, une collecte maximale de signatures au profit du président-candidat et la fin de la guerre de leadership dans la région, le premier qui aura réussi à collecter son quota aura par voie de conséquence, l'accréditation de la direction nationale, sommes-nous tentés de comprendre. Parallèlement au mouvement de redressement du FLN, la coordination de wilaya des associations et comités de soutien à la candidature de Bouteflika multiplie, elle aussi, les contacts avec la population et les organisations professionnelles. La dernière rencontre publique initiée dans ce sens a drainé une foule moyenne à la maison de la culture de Béjaïa. Cette deuxième manifestation du genre, a été marquée par la récurrence de l'information donnant Bouteflika en visite dans la région de Béjaïa. Les visites successives des ministres «redresseurs» à Béjaïa sont autant d'éléments évoqués en soutien à cette éventualité même si Béjaïa ne figure pas dans le planning du dernier périple du président à travers le pays. Toujours est-il que les embryons de structures de soutien et les redresseurs accélèrent la cadence dans le sens de donner la meilleure image du président dans la région. Bourouih et son équipe se distinguent dans cette optique tandis que Djazouli Chikhi est présentement éclaboussé par sa nomination contestée au poste de directeur-adjoint de la Cnas de Béjaïa. Aussi bien chez les redresseurs que chez les comités de soutien, l'heure est à la vitesse supérieure mais force est de constater que cela avance très mal.