Il estime que ceux qui ne font plus parti du sérail deviennent tous des Che Guevara. En marge de la rencontre-débat qui a eu lieu samedi autour de l'ouvrage de Jean-Noël Dibie «un pont virtuel sur la Méditerranée entre les peuples et les cultures» au siège de L'Entv. M.Hamraoui Habib Chawki, directeur général de l'Unique n'a pas mâché ses mots à l'adresse de ceux qui ont battu en brèche la télévision algérienne en les qualifiant de personnes immatures «une culture ne s'est malheureusement pas encore installée et chez les responsables et chez les intellectuels». Faisant allusion à la ligne de l'entreprise, HHC a émis le voeu que son entreprise est prête à passer d'une télévision gouvernementale à celle de service public en expliquant «que nous aspirons à cette refondation juridique, avant d'ajouter, que certes, la TV peut faire un pas mais à condition, dit-t-il, que ceux qui nous entourent respectent cette démocratie». Faisant allusion à la prochaine élection présidentielle et concernant le passage des partis politiques sur l'Unique, le directeur estime que «le gouvernement est là pour se défendre, moi je me contente de donner le créneau et respecter le cahier des charges». Abordant les dernières accusations de Ali Benflis, secrétaire général du FLN qui accuse l'Unique d'être derrière les graves manipulations médiatiques lors de la diffusion de sa conférence de presse, Hamraoui a affirmé que ce genre de réactions est légitime de la part de M.Benflis, expliquant que «une fois que nous ne sommes plus au sein du gouvernement, on devient tous des Che Guevara qui veulent utiliser à leur guise la TV». S'adressant à l'auteur Jean-Noël Dibie, son hôte, il lâche «j'aurais aimé avoir les mêmes candidats en France avec la même opinion». Sans commentaire.