Le président du COA a rendu hommage aux athlètes qui «ont fait vibrer notre hymne national et qui ont remporté des médailles». Le président du Comité olympique algérien (COA), M.Mustapha Berraf, a estimé que la participation algérienne aux Jeux méditerranéens 2013 de Mersin (20-30 juin/Turquie) est «satisfaisante, sans plus», mettant en garde contre un «optimisme béat». «Il ne faut pas verser dans l'euphorie. Il faut plutôt persévérer dans le travail rigoureux et dans la préparation adéquate des athlètes en prévision des prochaines échéances», a indiqué M. Berraf. «Si le niveau de compétition était très élevé dans certaines disciplines, il ne l'était pas, par contre, dans d'autres», a poursuivi M.Berraf qui plaide pour une gestion plus rigoureuse à tous le niveaux afin de parvenir à de meilleurs résultats sur le plan mondial. Le président du COA a rendu hommage aux athlètes qui «ont fait vibrer notre hymne national et qui ont remporté des médailles». A Mersin, l'Algérie a récolté un total de 26 médailles (9 or, 2 argent et 15 bronze) terminant à la 10ème place au classement général. Lors de la précédente édition 2009 de Pescara, le sport national avait fait pâle figure avec 17 médailles dont 2 en or seulement. Berraf a mis en exergue les performances, aux JM-2013, de la boxe et de l'athlétisme qui ont ramené à elles seules, 16 médailles, soit plus de la moitié (60%) de toute la récolte des sportifs algériens. D'autres disciplines ont réussi plus ou moins, selon le président du COA, à se distinguer et à décrocher des médailles. Le judo (3 bronze), le karaté (2 bronze), les sports boules (2 bronze), l'haltérophilie (1 bronze), la lutte (1 bronze) et le cyclisme (1 bronze). «Avant les JM de Mersin, nous avions dit que ces joutes ne constituaient qu'une étape intermédiaire et qu'il nous faut une stratégie pour l'avenir», a rappelé M.Berraf. En vue des prochaines échéances, M.Berraf a fait savoir que le COA et le ministère de la Jeunesse et des Sports vont «pleinement s'impliquer dans le processus de préparation» des athlètes. «Nous évoluons toujours dans un amateurisme. Le volume horaire des entraînements est encore insuffisant. Avec cette méthodologie là, nous ne pouvons pas rivaliser avec les autres», a-t-il conclu.
