«Biyouna est une comédienne formidable et c'est bien qu'elle soit revenue sur les écrans algériens. A un moment donné, on s'est dit qu'on l'a perdue, car elle a bien réussi en France!» Hadj Lakhdar sur le retour de Biyouna Avec plus de 150 programmes audiovisuels algériens qui passent durant ce mois sacré sur les différentes télévisions, la bataille et la concurrence entre les chaînes algériennes est devenue de plus en plus forte. Après la concurrence entre Al Atlas TV et l'Entv sur la diffusion du plus grand feuilleton arabe de l'année Khaybar, voilà que la chaîne Echourouk TV a piqué la comédienne algérienne Biyouna qui venait de terminer le tournage d'un important feuilleton humoristique pour le compte de la télévision publique. Profitant de sa présence en Algérie, la chaîne Echourouk TV toujours à l'affût des stars algériennes a coincé l'héroïne de série Dar El bahdja qui est prévue sur l'Entv pour la deuxième quinzaine du Ramadhan, provoquant un état d'alerte au niveau de la société SD Box, qui avait payé et réinstallé en Algérie dans une suite d'un grand hôtel algérois, l'ancienne héroïne de Nas Mlah City. Le programme d'Echourouk TV s'intitule Biyouna show n'est pas aussi important que le travail de mise en scène réalisé Djaafar Gassem et qui sera sans doute le programme le plus suivi les derniers jours du Ramadhan sur l'Entv en raison de la qualité moyenne de certains programmes. Mais Echourouk TV a dépassé l'ex Unique en montrant la première Biyouna sur un écran algérien, après sept ans d'absence. Echourouk tv a proposé à Biyouna (qui venait de terminer son tournage pour le compte de la télévision) de réaliser des capsules de quelques minutes avec à ses côtés quelques vedettes de la comédienne algérienne. Si cette nouvelle a provoqué la colère des producteurs de SD BOX Sid Ahmed Gnaoui et Djaafar Gassem, le nomadisme des comédiens algériens sur les différentes chaînes n'est pas une première durant ce mois sacré de Ramadhan. Deux comédiens se sont illustrés en jouant dans plusieurs programmes sur au moins trois chaînes différentes. Le record est détenu par Kamel Bouakaz, qui joue le rôle principal dans la série Mac Didine sur l'Entv, le rôle principal dans le sit com Hakaytkoum 2 sur Echourouk TV, le rôle principal dans le sit com Zayen Sahtek sur Atlas TV et un rôle dans la série le Grand Sbitar sur Nessma Khadra. La seconde comédienne à travailler sur plusieurs front est l'électrique Mina Lechtar, qui joue dans un programme en one woman show Caméila sur Atlas TV, mais elle tient aussi le rôle principal dans Zahar Makench 2 sur Echourouk TV et un rôle dans le sit com Djarti sur l'Entv. Même cas pour Hamid Achouri qui joue également dans plusieurs séries sur les différentes télévisions privées et publiques. Cette situation n'est pas nouvelle dans le monde de l'audiovisuel et ne fait que débarquer dans les moeurs de la production algérienne et dans le paysage audiovisuel algérien. Les comédiens ne sont pas soumis à des contrats d'exclusivité et au moment où ils sont très sollicités par les productions et surtout les chaînes de télévisions qui leur offrent des ponts en or. Si Bouakaz et Hamid Achouri sont très sollicités, c'est essentiellement en raison de la place qu'ils occupent dans le paysage audiovisuel depuis quelques années. Mina Lechtar, qui a été découverte par Yahia Mouzahem lors de la production de Saad El Gat a réussi à se frayer son petit bout de chemin dans le monde audiovisuel algérien grâce à sa façon unique de jouer en fusionnant mime, grimace et improvisation. Enfin une exception dans ce métier très volage, c'est Hadj Lakhdar, qui n'accepte pas de jouer dans d'autres productions et ne bosse que dans ses propres productions. [email protected]