Le responsable de la communication de la sûreté de wilaya d'Oran, s'est ingénié dans son animation en présentant la Sûreté nationale, la police de proximité et son rôle. A l'instar des autres wilayas du pays, la sûreté de la wilaya d'Oran a célébré, dans la nuit de dimanche à lundi, sur des airs de raï, la Fête nationale de la police. Celle-ci coïncidant avec les soirées ramadhanesques d'Oran, a été organisée par l'Office communal des arts et de la culture. La cérémonie a été rehaussée par la présence des autorités locales dont, entre autres, le wali, le P/APW, le maire d'Oran et autres cadres et ce, au Théâtre de verdure Hasni-Chakroune. Le premier intervenant n'est autre qu'une icône du verbe cru, cheb Abbès. Ayant à peine fait son entrée, l'artiste chante, de sa voix douce, l'immortelle chanson du défunt Wahbi, Wahrane rouhti khssara (Oran tu es perdue). Il passe ensuite avec une musique rythmée, à la chanson qui lui a valu du succès El Kabda (mon foie) avant de se donner corps et âme dans une autre chanson sentimentale intitulée Ndirek pour de bon. Cette romance, oeuvre propre de cheb Abbès n'a pas laissé indifférents les présents qui se sont mis dans une symbiose totale avec l'artiste en répétant en choeur ses refrains. Chaba Dalila, cette jeune artiste, qui a réussi sa carrière dans le chant raï, emboîte le pas à Abbès en s'attaquant, à peine annoncée par l'animateur, à la célèbre chanson Meriouli maâdabni (mon beau vivant me torture). Le public était surexcité, la chanteuse lui a proposé une autre intitulée Khalouni naïche (laissez-moi vivre). Sa belle voix et son jeu dansant sur scène lui ont, au cours du show, valu l'adhésion du public composé particulièrement de jeunes qui ont accompagné, comme dans une grande chorale, la chanteuse. Cheb Kader n'est, quant à lui, pas venu faire de la figuration dans une soirée marquée par une forte présence. Dans son numéro, tout aussi électrique, il a été très tenace et accrocheur en se mettant en communion totale avec le public, l'invitant à danser sous les rythmes de la chanson Zinek (ta beauté). Pour clore son numéro, cheb Kader a proposé une série d'enchaînements, des couplets appartenant au roi de la chanson sentimentale, en l'occurrence cheb Hasni. Bilal Seghir n'est pas en reste. Ce jeune artiste à l'avenir brillant n'a pas fait dans le détail lui aussi, en faisant vibrer les planches du Théâtre de verdure d'Oran en proposant une pléiade d'oeuvres très connues comme Lala Lala de l'ex-duo Sahraoui et Fadela avant de clore son show par la très rythmée chanson intitulée Hedjala (la veuve). La soirée a été clôturée par l'enfant terrible de Tlemcen, cheb Anouar, qui a mis, lui aussi, de l'ambiance en chantant plusieurs oeuvres du style marocain comme Djil Djalala et d'autres relevant de sa création. Au milieu du spectacle, le M.Bean d'Oran, Haroudi, a, comme à son accoutumée, laissé ses traces à l'occasion de la célébration de la journée nationale de la police en donnant à tous les présents au Théâtre de verdure un fou rire lorsqu'il a présenté son sketch intitulé Ardjouna. La police d'Oran a franchi plusieurs pas en se mettant de l'avant de la partie dans l'animation de sa propre soirée qui lui a été offerte par l'Office des arts et de la culture de la commune d'Oran. En effet, le responsable de la communication de la sûreté de wilaya d'Oran, l'officier Rahmani Abderrahmane, s'est, en se mettant face au public, ingénié dans son animation en présentant, à chacune des haltes, la Sûreté nationale, en particulier la police de proximité et le rôle de cette dernière. Parallèlement, le cinéma El Maghreb (ex-Régent) a abrité le spectacle donné par le ténor du chant chaâbi, à savoir Abdelkader Chaou. Ce dernier a, dans son récital, eu à revisiter son répertoire en retirant plusieurs chansonnettes et autre madih qu'il a présentés aux accros de chant populaire avant de s'attaquer à un long qacid qui nécessitait de fortes capacités vocales.