La wilaya de Biskra reste peut-être la seule localité du pays qui ignore le problème du chômage. Trente-sept projets sont au menu de cette troisième visite du président-candidat dans la wilaya de Biskra. En effet, depuis des décennies, cette localité, considérée comme zone semi-désertique, a pu s'ériger en zone où les contradictions ont été solutionnées pour le bien-être de la population. Un exemple concret pour toutes les wilayas semi-arides de notre pays, Biskra restera ce modèle de développement qu'il faut suivre et qu'il faut adapter pour sortir du marasme. Cette troisième visite du président-candidat dans cette région - fort attendue - permettra sans nul doute de relancer les projets en suspens. Ainsi, Biskra trouvera toute sa raison d'aspirer à des horizons nouveaux où le citoyen aura tout «le plaisir» et toute «la convivialité» de séjourner et de travailler. En effet, les données fournies permettent d'apprécier toute la politique du choix de développement suivie jusqu'à ce jour. L'image enregistrée dans nos esprits ne reflète guère ces appréhensions et surtout cette idée fixe qu'ont les gens du nord de cette région du pays. Petit à petit, on est arrivé à faire de cette localité un «éden» auquel aspirent nos concitoyens. Tous les efforts sont dus à cette exigence qui n'est autre que répondre à la demande des Biskris. Dans ce cadre, les projets programmés pour la visite du président-candidat permettent d'évaluer tous les sacrifices consentis par les populations qui étaient à l'écoute des responsables. Zone touristique par excellence, avec ses palmeraies à perte de vue, son hammam reconnu à l'échelle mondiale, Biskra peut s'enorgueillir de tous ses atouts. Elle reste cette «bourgade» où chaque visiteur est ébahi par cette «richesse naturelle». Au-delà de ce développement croissant et rapide, Biskra trouvera toute sa plénitude dans les opérations de développement. Cette troisième tournée du président de la République s'inscrit dans ce vaste programme de mener à bien cette politique de faire de cette région «un pôle» de développement qui embrassera toutes les régions alentours. «On ne peut exiger beaucoup», diront les populations locales mais «un plus» serait le bienvenu car il constitue une assise pour tout développement régional. On ne peut réfuter ou nier tous les efforts fournis pour cette région. L'actuel ministre de l'Agriculture agit efficacement pour relever les défis en mettant tout à la disposition de ces populations les moyens matériels pour faire de cette wilaya un pôle économique. N'empêche que Biskra traîne a cette «tare politique». En effet, Abassi Madani est natif de cette région. Avec toutes les péripéties qu'a connues cette région, il n'en demeure pas moins qu'aucune animosité n'est venue se greffer sur le «cheminement politique». «On espère gagner la bataille du développement», indiquent les citoyens. «La période du FIS est révolue», ajoutent les autres. «On est là pour se développer et non régresser», poursuivent les citoyens. Tous sont unanimes à dire qu'il «n'y a que la croissance et le développement qui comptent». En définitive, ici à Biskra, la population attend cette visite avec impatience car elle constitue en elle-même un «regard» sur tout ce qui a été fait. Elle stimulera toutes les actions menées pour actionner de futures entreprises dans le cadre du développement. Biskra n'est pas «Ouargla», ni «In Salah»... Elle est unique et «un exemple type de développement planifié et intégré».