Le secrétaire de la mouhafada et député FLN à l'Assemblée populaire nationale (APN), M.Mustapha Boualleg, a indiqué que la concorde civile n'a de sens que dans la mesure où elle ne signifie pas l'abandon de la lutte antiterroriste. A l'occasion de la célébration du 47e anniversaire du déclenchement de la Révolution, le FLN a organisé, ce week-end, un meeting où des questions d'actualité ont été abordées. En présence des dirigeants, des cadres et des militants du parti, MM.Machri et Boualleg, respectivement secrétaire de la Kasma d'Hussein Dey et de la Mouhafada, se sont succédé à la tribune pour partager «la fête» avec les citoyens. D'emblée, M.Machri a mis en évidence le rôle de la Révolution, qui a su unifier les enfants du peuple. Pour lui, il est plus que jamais nécessaire pour les générations montantes d'en tirer les leçons et d'en faire une référence. Insistant davantage sur l'actualité politique que connaît le pays, M.Boualleg dira que si le FLN a mené la Révolution contre l'occupant en 1954, il ne cesse, aujourd'hui, de combattre pour «une société où règnent la prospérité et la justice sociale». Selon le mouhafed, cet objectif ne peut être réalisé sans «le rôle que doivent assumer les jeunes». Le FLN, fait-il remarquer, assume, quant à lui, ses responsabilités par rapport à la société. Car, explique le député, le dernier remaniement qu'a opéré le parti, particulièrement au niveau de la direction, répond à cette exigence de s'adapter aux développements de la société et à l'étape actuelle. Le parti, que préside depuis quelque temps Ali Benflis, a signé, à cette occasion, un communiqué dans lequel il a été dit clairement que la lutte antiterroriste n'est pas abandonnée. Selon la même source, la concorde civile ne signifie aucunement qu'il faille baisser les bras devant les hordes terroristes. A contrario, il a été mentionné dans le même document que la concorde civile «est le meilleur moyen d'éradiquer le terrorisme», mais également, lit-on dans le communiqué, «de préserver la cohésion sociale et nationale». A ce propos, un hommage particulier a été rendu par le bureau politique du FLN aux combattants du terrorisme, «à leur tête les forces de l'ANP, les corps de sécurité» et tous les nationalistes qui oeuvrent pour préserver l'unité et la stabilité du pays.