Le projet va atterrir à l'APN dans moins d'un mois En prévision du rendez-vous électoral de 2014, la machine des réformes politiques sera mise en branle. Le projet qui a fait beaucoup parler de lui s'apprête à voir le jour. La révision de la Constitution sera le chantier prioritaire inscrit dans l'agenda politique du gouvernement. Selon des sources crédibles, le projet de révision de la Constitution sera lancé dans quelques semaines dans pas moins d'un mois. Pas de temps à perdre! En prévision du rendez-vous électoral de 2014, la machine des réformes politiques sera mise en branle. Le processus des réformes politiques qui a connu une longue pause entamera sa dernière étape et la plus importante. La classe politique qui attend avec impatience ce projet ne devra patienter que quelques semaines pour en connaître le contenu. L'avant-projet de loi portant révision de la Constitution est fin prêt. La commission chargée d'élaborer la feuille de route a remis son rapport au président de la République juste après son retour de convalescence en France. Selon les observateurs de la scène politique, le remaniement ministériel opéré par le chef de l'Etat, mercredi dernier, est un signe avant-coureur des changements attendus prochainement dans le paysage politique. Le chef de l'Etat semble être déterminé à mener à bon port ce projet qui lui tient à coeur. Contrairement à ceux qui disaient que le projet est renvoyé aux calendes grecques, le chef de l'Etat prouve le contraire. Conscient des délais, le locataire d'El Mouradia remet en marche le projet au moment opportun, à savoir, l'ouverture de la session parlementaire d'automne. Selon la même source, le projet va atterrir à l'APN dans moins d'un mois. L'avant-projet de loi fera l'objet d'un Conseil des ministres que présidera le chef de l'Etat et sera ensuite transmis à l'APN. Depuis son ouverture, le 2 septembre dernier, l'Assemblée populaire nationale n'a pas fixé son agenda. L'institution parlementaire temporise ses travaux en attendant le projet en question. Notre source explique qu'avant de convoquer un Conseil ministériel, le président de la République veut donner le temps au gouvernement pour mettre de l'ordre dans ses affaires après le dernier remaniement. La nouvelle mouture de la Constitution promet de chambouler la donne politique. Aucune information n'a filtré de la commission. Certains observateurs de la scène politique parlent du prolongement du mandat de deux ans. Au lieu du quinquennat, le mandat présidentiel sera remplacé par le septennat. Une hypothèse que n'écartent pas les observateurs de la scène politique. D'autres évoquent même la création d'un poste de vice-président. Pour éviter à l'avenir un vide juridique, en cas de convalescence du chef de l'Etat, le vice-président pourra assurer la gestion des affaires de l'Etat. La nouvelle Constitution va également définir le régime politique du pays, à savoir parlementaire ou semi-présidentiel. Ce projet devra également élargir le champ politique et médiatique en renforçant les libertés collectives et individuelles. Or, la nouvelle Constitution risque de soulever la colère des partis politiques qui crient à la marginalisation. Ces derniers ont souhaité être associés à l'élaboration du texte fondamental du pays, en vain. La mission a été confiée à une commission composée de cinq juristes ce qui a irrité davantage les partis politiques. Surtout qu'il ne s'agit pas d'une révision partielle.