La PCH approvisionne 230 institutions publiques, 256 cliniques et des centres médicaux d'entreprises. «Les informations sur une prétendue rupture de stocks de médicaments de première nécessité ou sur une mauvaise gestion des stocks, diffusées en cette période électorale sont dénuées de tout fondement», a souligné M.Marmouz, directeur général de la PCH. Intervenant au cours d'un point de presse, tenu mardi après-midi au siège de l'entreprise nationale «La Pharmacie centrale des hôpitaux», située dans la zone industrielle de Dar El-Beïda, le directeur général, nouvellement installé, a tenu à rassurer que son entreprise approvisionne de manière régulière et suffisante les différents établissements sanitaires en répondant à toutes les demandes en temps opportun. Au total, la PCH approvisionne 230 institutions publiques, 256 cliniques et des centres médicaux d'entreprises. La réussite de cette gestion est le fruit d'une politique adéquate en matière de gestion des stocks, de maîtrise du réseau de distribution, et surtout d'équilibre financier. Pour constater de visu cette régularité et cette disponibilité, le groupe des journalistes présents, dont celui de L'Expression, a été invité à visiter le grand magasin de stocks qui renferme toute sorte de médicaments. Il dispose de 8000 palettes et plus de 6000 produits. La PCH importe directement 75 % de ses produits et achète le reste chez les fournisseurs locaux, dont Saïdal. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 8,037 milliards de dinars en 2003 et projette de le porter à 12 milliards cette année. A une question sur les fuites de médicaments, M.Zebbar Rabah, président du Syndicat national des entreprises de la santé publique et également directeur général du CHU Frantz-Fanon de Blida, sans nier l'existence de telles pratiques, a toutefois indiqué qu'un effort particulier a été fait au niveau des centres hospitaliers pour lutter contre ce phénomène, en précisant que la situation s'était beaucoup améliorée par rapport à ce qu'elle était. Par ailleurs, la PCH veut se lancer dans la production de médicaments grâce à la conclusion de deux contrats de partenariat, le premier avec des Saoudiens pour les consommables et les sondes, et le deuxième avec des Américains pour les produits à usage hospitalier, dans la perspective d'une production en appoint et pour exporter en Afrique.