img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P131001-12.jpg" alt=""Je suis satisfait du programme qu'on a réalisé"" / «Nous avons certaines limites à respecter pour ne pas franchir la ligne rouge et on l'assume...», a fait entendre hier matin, le directeur artistique, à Oran Mounès Khemmar directeur artistique du Festival d'Oran du film arabe a animé hier matin, au théâtre Abdelkader Alloula une conférence de presse où il est revenu sur la programmation de cette année et les critères de sélection des films en provenance de 14 pays lesquels ont pris part aux différentes compétitions avec un nombre d'invités avoisinant les 80 personnes entre cinéastes, artistes et producteurs, a fait savoir le directeur de la communication. A propos de l'absence de participation de Haraga blues de Moussa Haddad dans la compétition officielle, Mounès Khemmar a estimé évident qu'une telle sommité du cinéma algérien ne puisse concourir aux côtés de jeunes talents dont c'est le premier ou le second film, évitant de rentrer dans le conflit en expliquant que le panorama était aussi un moyen pour faire montrer le maximum de films algériens. Pour Mounès Khemmar le problème sur lequel on devrait se pencher et dont la responsabilité échoit au ministère de la Culture, devrait être l'équipement de toutes les salles de cinéma en système numérique, car faut-il le rappeler, cette année, pour le compte du Fofa, les salles de cinéma ont été équipées du DCP, loué juste pour cette occasion. Après le festival, les salles fermeront à nouveau au grand dam des cinéphiles oranais. Abordant encore une fois les critères de sélection, le directeur artistique a tenu à souligner que la thématique du Fofa cette année est axée sur la nouvelle vague des cinéastes arabes étant donné que ce festival est spécialisé exclusivement dans le cinéma arabe et pas généraliste. Compte tenu de la rentrée scolaire qui coïncide avec la tenue du festival et la participation du public qu'il considère en force, le directeur artistique de la septième Fofa dira être satisfait en voyant «des salles remplies de plus que la moitié». S'agissant de la programmation, encore une fois, dont d'aucuns ont estimé qu'elle répondait beaucoup plus à un critère d'ordre moral, Mounès Khemmar a d'abord plaidé pour la liberté des cinéastes tout en faisant remarquer que le festival répond à un rapport de qualité des films, représentativité des pays arabes dans le sens où le Fofa se doit d'être une vitrine de «découverte de ce qui se fait partout dans chaque pays arabe», avouant en final «nous avons certaines limites qu'on doit respecter et on l'assume. Je suis satisfait du programme qu'on a réalisé». Evoquant le film de Djamil Beloucif qui a intrigué plus d'un, le directeur artistique dira que c'est tant mieux qu'un film puisse susciter autant de débats même contradictoires «les films c'est ce qui compte d'abord dans n'importe quel festival au monde, ils doivent inciter au débat. (...). Après c'est clair que les films extrêmes n'ont pas de place ici. Ce n'est pas le festival qui va changer les mentalités de la société de toute façon», argue-t-il et ce, en réponse à une question liée à certaines scènes jugées «osées» dans le long métrage libanais Asfouri.