«De par son expérience, sa situation stratégique et son potentiel humain et naturel, l'Algérie occupe une place particulière au sein de l'Union africaine», a déclaré Henry S. Ensher. Henry S. Ensher, ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique à Alger n'a pas tari d'éloges envers l'Algérie. Dans une déclaration à la presse, le diplomate américain s'exprimait en marge des travaux d'un atelier sur la mise en oeuvre de «bonnes pratiques» dans le cadre des enquêtes et poursuites judiciaires antiterroristes, organisé hier à Alger par le Caert (Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme). M.Ensher a affirmé que son pays «compte beaucoup sur l'Algérie dans la lutte contre le terrorisme, notamment en Afrique», a-t-il indiqué. Aussi, a-t-il affirmé, que les Etats-Unis souhaitent renforcer leur coopération avec les pays africains dans la lutte contre le terrorisme, considérant l'Algérie comme un «partenaire fondamental» dans ce domaine. «Les Etats-Unis souhaitent renforcer leur coopération internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, notamment avec les pays africains», a affirmé l'ambassadeur américain lors de la même rencontre avant d'insister sur la place qu'occupe l'Algérie dans le continent africain et le le rôle stratégique qu'elle joue dans cet espace. «De par son expérience, sa situation stratégique et son potentiel humain et naturel, l'Algérie occupe une place particulière au sein de l'Union africaine», a encore déclaré Henry S. Ensher qui n'a pas manqué de souligner que la lutte contre le terrorisme nécessitait une «coopération accrue» entre l'ensemble des pays, saluant dans ce sens, la disponibilité de l'Algérie à transmettre son savoir-faire acquis grâce à une longue lutte contre ce fléau. Selon lui, la récente prise d'otages par des terroristes dans un centre commercial à Nairobi «n'est pas le problème uniquement du Kenya, mais du monde entier». La coopération sécuritaire entre l'Algérie et les Etats-Unis s'est renforcée depuis ces deux dernières années. Elle s'est manifestée, notamment par une valse de responsables sécuritaires américains. Au coeur des événements en Libye et en Tunisie, on assiste à un véritable chassé-croisé diplomatico-militaire entre Alger et Washington. A l'évidence, les Américains agissent avec deux hypothèses complémentaires. La première est que la sécurité des Etats-Unis commence au-delà des frontières. Il faut donc agir en dehors des frontières américaines. Le seconde hypothèse est que la stabilisation de la situation en Libye et en Afrique du Nord ne peut se faire sans le concours d'Alger. C'est dans cette perspective que plusieurs responsables de la sécurité ont défilé tout au long de l'année 2012 à Alger où ils ce sont entretenus avec les hautes autorités politiques et militaires du pays. Un atelier international sur la mise en oeuvre de «bonnes pratiques» dans le cadre des enquêtes et poursuites judiciaires antiterroristes a été organisé, hier à Alger avec la participation d'experts algériens et étrangers issus de nombreux pays. L'atelier a été organisé par le Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (Caert) en collaboration avec l'ambassade des Etats-Unis en Algérie.