Les appels au droit à l'autodétermination du Sahara occidental occupé ont été de plus en plus nombreux tout au long des auditions des pétitionnaires par la Commission de l'ONU de décolonisation à New York. Poursuivant leur débat consacré à la question sahraouie au siège de l'ONU, un grand nombre de pétitionnaires, qui représentent pour la plupart des ONG internationales et la société civile de plusieurs pays, sont revenus jeudi sur l'urgence d'une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. C'est ainsi que le représentant de Western Sahara Human Rights Watch, M. Kirby Gookin, a déclaré que les Nations Unies avaient la responsabilité de mener à terme le processus de décolonisation du Sahara occidental entamé lors du retrait de l'Espagne en 1975. Il a soutenu que la question sahraouie relevait clairement d'un conflit de décolonisation qui nécessite un référendum d'autodétermination tel que l'a affirmé la Cour internationale de Justice et les nombreuses résolutions pertinentes des Nations Unies.