L'officialisation de tamazight, au côté de l'arabe, contribuera à la consolidation de l'unité nationale. «L'arabe et la langue amazighe sont indissociables», a affirmé, hier, Louisa Hanoune, dans un meeting organisé à Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès. L'officiali-sation de tamazight, au côté de l'arabe, contribuera à la consolidation de l'unité nationale. Dans le cas contraire, c'est cette même unité qui est menacée. Par qui est-elle menacée? La candidate à la prochaine présidentielle accuse les Etats-Unis de fomenter un complot contre l'Algérie, similaire à celui ayant conduit à l'intervention armée en Irak. Les USA exercent des pressions sur les responsables algériens dans le seul but, selon Louisa Hanoune, d'accaparer les richesses de notre pays. Leurs ingérences dans nos affaires internes ne datent pas d'aujourd'hui dans la mesure où depuis plus d'une décennie, ils remettent, souvent sur la table les dossiers des disparus, des victimes du terrorisme et tout récemment celui ayant trait à la crise de Kabylie. En effet, si l'occupation de l'Irak a été dictée par le soupçon de la présence dans ce pays, d'armes de destruction massive, les Américains utilisent ces dossiers comme moyens de pression dans le but d'amener nos responsables à se plier à leurs exigences. La privatisation, notamment du secteur des hydrocarbures, représente, elle aussi, un moyen de pression dans la politique américaine. Pour preuve, elle avancera les derniers événements survenus dans la wilaya de Ouargla où des jeunes ont été victimes d'une grossière manipulation par des forces occultes dont les desseins ne dupent aucun Algérien. D'autres régions ont été aussi le théâtre d'événements similaires à ceux de Ouargla et «ne peuvent en aucun cas être spontanés car leur synchronisation est édifiante», a soutenu Louisa Hanoune qui se dit convaincue que nos responsables se plient aux injonctions américaines. «Ces mêmes injonctions ont failli coûter cher à la Géorgie», a-t-elle dit. En citant la Géorgie, Louisa Hanoune fait sûrement allusion à la nécessité d'un changement à la tête de l'Etat algérien sans, au préalable, comme ce fût le cas dans ce pays de l'ex-URSS, se plier aux «ordres» américains. La postulante au palais d'El Mouradia fait de l'unité nationale son cheval de bataille et prétend que celle-ci mérite tous les sacrifices y compris celui de renoncer aux plus hauts postes de responsabilité. Dans ce contexte, Louisa Hanoune ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de sauvegarder cette unité même si les autres candidats à la présidentielle oublient, selon elle, d'insister, lors de leurs meetings, sur les dangers qui guettent l'Algérie.