Le ministre de la Communication Abdelkader Messahel a reconnu mardi « quelques déficits » de la part du gouvernement en matière d'information et promis aux journalistes de faciliter la couverture événementielle en Algérie, à l'occasion de la toute nouvelle journée nationale de la presse. M. Messahel a annoncé « une conférence de presse mensuelle conjointe avec le ministre des Affaires étrangères » Ramtane Lamamra. Ce « rendez-vous régulier », portera sur la vie politique, économique et sociale du pays « parce que je sais qu'il y a quelques déficits » de communication, a-t-il souligné devant des journalistes algériens et étrangers invités pour marquer cette première journée nationale de la presse, crée en mai dernier par la présidence. Selon le ministre, la loi sur l'information, votée fin 2011 dans le cadre d'un programme de réformes présidentielles, consacre le droit du citoyen à l'information et garantit au journaliste le droit d'accès aux sources d'information car l'Etat a oeuvré pour que le secteur de la presse accède à « la place qui lui sied ». Jeudi, le ministre présentera aux députés un autre volet législatif sur la presse privée audiovisuelle. La journée nationale de la presse a été instituée le 3 mai dernier par le président Abdelaziz Bouteflika dans un message envoyé de Paris où il était arrivé une semaine plus tôt pour se faire soigner. Il a passé 80 jours en soins à Paris puis est rentré le 16 juillet poursuivre sa convalescence après un AVC « mineur », tout en reprenant lentement ses activités.