Haimoudi est considéré comme étant le meilleur arbitre algérien D'après le président de l'association Ouled El Houma, il existe aujourd'hui des réseaux chargés au niveau de plusieurs ligues, de désigner plusieurs mois à l'avance les arbitres pour officier tel match, ou tel autre. En animant avant-hier matin au niveau du siège de l'association Ouled El Houma qu'il préside depuis plusieurs années, Abderahmane Bergui a répondu en des termes très forts à la dernière sortie médiatique en date, de Belaïd Lacarne. Il est vrai que l'ancien arbitre international, et ancien premier responsable de l'arbitrage national, est monté au créneau à maintes reprises pour dénoncer à son niveau tout ce qui marche de travers actuellement, au sein du corps arbitral. Il est vrai aussi que plusieurs anciens responsables, et non des moindres, se sont exprimés dernièrement via les médias, au sujet de l'arbitrage national qui est, faut-il le reconnaître, aujourd'hui, de plus en plus contesté de partout. Mais il faut reconnaître que vendredi dernier sur les ondes de la Chaîne III, Belaïd Lacarne a très maladroitement tenté «d'humilier» en direct son ex-collègue de très longue date, en rappelant aux nombreux auditeurs une erreur d'arbitrage commise il y a plus de 30 ans, par Abderrahmane Bergui, lors du derby RCK-MCA. De tels propos, au demeurant très malvenus aujourd'hui, notamment dans le débat soulevé sur la question relative à certains arbitres de plus en plus pointés du doigt, ont réellement mis dans l'obligation Bergui de déballer tout devant la presse sportive, samedi dernier. En révélant au grand jour, et pour la première fois que, si Belaïd Lacarne tient aujourd'hui une telle rancoeur, c'est à cause de son frère qu'il avait refusé de retenir comme arbitre en 1990. Abderahmane Bergui n'est d'ailleurs pas allé par trente six chemins, pour dénoncer publiquement tout ce qui se passe aujourd'hui au sein du corps arbitral national, et que personne ne peut ignorer. Selon Bergui, la plupart des arbitres sont sous influence permanente, et ne peuvent dans ce cas être bons le jour des matchs qu'ils officient. Pis, d'après l'actuel président de l'association Ouled El Houma, il existe aujourd'hui des réseaux et des relais chargés uniquement au niveau de plusieurs ligues, de désigner plusieurs mois à l'avance les arbitres pour officier tel match, ou tel autre. Pour Abderahmane Bergui, la situation actuelle est telle qu'il a décidé d'interpeller vivement le président Mohamed Raouraoua via plusieurs médias. Aujourd'hui, Bergui est persuadé que notre football est infecté de partout, même au niveau de son corps arbitral. En sa qualité d'ancien arbitre international qui avait à un certain moment, pris les rênes de l'arbitrage algérien, notamment durant les années 1990, et au moment où beaucoup de responsables avaient préféré tourné le dos au pays, Abderrahmane Bergui estime être aujourd'hui en droit, et surtout avoir le devoir de dénoncer avec force ce que tout le monde pense tout bas au sujet des arbitres, et tous les cercles qui les convoitent de partout en permanence. Il n'est un secret pour personne que Belaïd Lacarne et Abderrahmane Bergui ne s'apprécient plus tout, depuis bien des années. Mais c'est vraiment très malheureux pour notre sport-roi que deux anciens grands sifflets algériens, en soient eux aussi arrivés à se détester à ce point. Toutefois, nous déplorons surtout le fait qu'un responsable de la stature de Belaïd Lacarne, se soit laissé aller à des propos d'ordre strictement personnels qui n'apportent rien de positif aujourd'hui dans le débat, et qui au contraire aiguisent davantage le très profond malaise qui règne autour du corps arbitral national, soulevé par Abderrahmane Bergui.