Le secrétaire général plébiscité en fin août dernier à la tête du FLN, se lance corps et âme en faveur du 4e mandat pour l'actuel locataire du palais d'El-Mouradia. Amar Saâdani poursuit sa campagne pour la présidentielle enclenchée avant l'heure. Le secrétaire général plébiscité en fin août dernier à la tête du FLN, se lance corps et âme en faveur du 4e mandat pour l'actuel locataire du palais d'El-Mouradia. Dans un communiqué, signé par Saâdani et rendu public à la veille de la célébration du 59e anniversaire du déclenchement de la Révolution de Novembre 1954,le FLN appelle la famille révolutionnaire à «soutenir la candidature du Président Bouteflika pour un 4e mandat afin que» prévoit-il «règnent dans le pays la sécurité et la paix». Il a en outre affirmé sa totale mobilisation pour faire aboutir les projets de développement lancés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant à assurer, ajoute-t-il «progrès et prospérité au peuple algérien et à renforcer l'Etat algérien». La campagne électorale en faveur du 4e mandat a été déjà entamée par Saâdani lors du meeting animé à l'occasion de la rencontre régionale des cadres des wilayas du centre du pays à Blida. Saâdani qui a fermé les candidatures à la présidentielle au FLN, proclame la candidature du chef de l'Etat pour briguer le 4e mandat au nom du FLN. Le nouveau chef de l'ex-parti unique, observe un activisme pour mobiliser ses troupes, ses organisations satellites et même d'autres partis à cet effet. Après avoir tenu une réunion de coordination avec le TAJ, il a rencontré mercredi dernier, les responsables de l'ONM et des enfants de chouhada (Onec) auxquels il a offert un déjeuner à l'hôtel Mouflon d'or. L'homme fort du parti majoritaire au Parlement, qui s'est vu organiser une cérémonie en son honneur par le patron de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, a été reçu jeudi dernier par le FFS. Une rencontre avec le PT est prévue demain à Hydra, au siège du parti. Rappelé probablement à l'ordre, Saâdani a indiqué ce week-end que les médias ont mal interprété ses «déclarations à l'agence Reuters et la chaîne TV Al-Arabia». «Je n'ai pas parlé au nom du président de la République, ni au nom des services de renseignement de l'ANP», s'est-il justifié. Toutefois, il avait souligné également qu' «il a le droit de défendre son parti et son président». «Les accusations et allégations inadmissibles portées contre ma personne sont motivées par l'approche de l'échéance présidentielle d'avril prochain», signifie-t-il encore. Pour ses pourfendeurs, qu'il accuse de rouler pour d'autres chapelles et candidats, il les invite à «avoir le courage de présenter officiellement leur candidat à l'investiture suprême au lieu de faire le détour».