Le FFS n'est pas resté en marge de l'événement. Passés les moments forts des meeting des six candidats, la région de Béjaïa conclut la dernière manche de cette campagne officielle pour la présidentielle du 8 avril par des contacts de proximité se déroulant sur fond de sérénité. Aussi bien chez les opposants au scrutin que chez ses partisans, aucune journée n'est ratée pour louer les mérites des positions respectives. Que ce soit M.Zerguini, directeur de campagne de Bouteflika, ou encore M.Akli Bourouih, redresseur en chef à Béjaïa, l'heure est aux contacts de proximité. Depuis le passage réussi du président-candidat, ses partisans ont le vent en poupe et ne jurent que par une victoire certaine le 8 avril. M.Bourouih n'a pas cessé de sillonner la wilaya de Béjaïa, ouvrant par-ci une permanence et lançant par-là des comités de soutien. Sans relâche, il multiplie les meetings de proximité pour sensibiliser les électeurs à se rendre le 8 avril aux urnes et à voter pour le candidat Bouteflika. Même état d'esprit chez les partisans d'Ali Benflis, dont la permanence sise au boulevard Krim-Belkacem ne désemplit pas depuis le succès du meeting de leur candidat, jeudi dernier. M.Allouache, accompagné de la dynamique Mme Abdeli, parcourt la wilaya d'est en ouest menant campagne pour le candidat du FLN. Parfois, ils font appel à la grosse cylindrée comme ce fut le cas mercredi, jour de l'animation d'un meeting à Aokas par la députée FLN, Samia Moualfi, ou encore, hier, où l'on a constaté le déplacement d'un ministre à Souk El-Thenine. Côté RCD, on ne baisse pas aussi les bras. Un travail de fourmi est accompli au quotidien dans l'optique de ratisser large le 8 avril. Parallèlement, les opposants au vote mènent campagne. Il ne se passe pas un jour sans que les archs n'animent un meeting pour descendre en flammes le scrutin et ceux qui s'y inscrivent. Tous les arguments sont utilisés et tous les endroits sont ciblés par les animateurs qui ne désespèrent pas d'aboutir à un vote zéro, le 8 avril. Hier, il était en force à Beni Ourtilane et Beni Maouche. Jeudi, c'étaient les régions de Tazmalt et Adekar qui ont vibré sous les slogans des archs. Cela en attendant la fameuse marche de lundi au chef-lieu de wilaya, qui sera appuyée par une grève générale. Le FFS n'est pas resté en marge de l'événement. Depuis quelques jours, il a sillonné la région de la Basse- Kabylie pour expliquer son option au boycott actif. Au sein du parti d'Aït Ahmed, on assiste à une fin de campagne en fanfare avec l'entrée en lice d'Ahmed Djeddaï, qui sera à Béjaïa dès aujourd'hui, pour une série de meetings électoraux.