Les supporters de tout coeur avec l'EN L'adrénaline et la tension vont sans aucun doute atteindre leur paroxysme dans le coeur des millions de fans de l'Equipe nationale qui attendent avec impatience le match décisif de ce soir C'est le jour J désormais. Aujourd'hui, en début de soirée, les Fennecs affrontent les Etalons du Burkina Faso à l'occasion du match retour qualificatif à la phase finale de la Coupe du Monde 2014. Un match qui sort de l'ordinaire, étant donné qu'il sera suivi très particulièrement par tout un peuple. Des millions de supporters des Verts vont certainement encore vivre aujourd'hui, un match qui décidera du sort de l'EN pour la participation à la phase finale de la Coupe du Monde 2014, comme fut un certain soir du 18 novembre 2009. Mais quelle phase finale? Une phase finale au pays des merveilles où naquit même la gravité de la pratique footballistique. L'adrénaline et la tension vont sans aucun doute atteindre leur paroxysme dans le coeur des millions de fans de l'Equipe nationale qui attendent avec impatience le match décisif de ce soir. Après leur défaite que rien ne prévoyait lors du match aller, sauf le référé de la rencontre peut-être, qui a été, d'ailleurs, l'acteur du match, les Fennecs vont devoir, coûte que coûte effacer cette amère défaite et sortir vigoureusement victorieux. Le ton est donc déjà donné du côté des Etalons du Burkina Faso qui sont arrivés dimanche soir, et cela a suffi pour sérieusement «titiller» la fierté des millions de supporters des Verts, comme nous l'a clairement laissé entendre un groupe de fans de l'EN. «Ce soir, il n'y a qu'une seule chose pour tout un peuple, c'est l'Equipe nationale. Tout le monde est désormais disqualifié devant nos onze capés. Nous serons de tout coeur avec eux avant, pendant et surtout après, si la qualification sera de mise, et nous sommes optimistes qu'elle sera de mise», nous déclare un groupe de supporters qui n'ont pas eu le droit au fameux billet d'accès au stade Mustapha-Tchaker avant d'ajouter «dommage! Le stade ne peut pas prendre un million de supporters, sinon il serait certainement plein à craquer». De son côté, Abdelka d'Oran est depuis samedi dernier à Alger «Dieu merci, j'ai eu le sésame d'accès au stade Tchaker, je suis ici depuis samedi tôt le matin et je vais rester chez la famille pour voir le match au stade Mustapha-Tchaker et faire la fête, Incha Allah, juste après à Blida, Alger et à Oran par la suite». En outre, en plus des supporters chanceux qui seront dans l'arène de la ville des Roses, ce soir, tous les Algériens dans les quatre coins du monde seront en alerte devant le petit écran à la maison, dans les cafés ou plutôt dans les grands espaces aménagés à cet effet avec des écrans géants. Ils seront tous à l'heure du match avec un réel espoir de voir les Fennecs se qualifier pour la 4e fois, la deuxième fois consécutive, à un mondial de rêve, «Brasilia 2014. «Rarement, j'ai eu l'occasion de sentir derrière une équipe autant de ferveur, autant d'admiration et je crois qu'aujourd'hui, les Algériens ne jouent plus à onze. Il est vrai que la ferveur d'Omdurman un son goût, mais cette fois aussi c'est un autre goût étant donné que la phase finale se jouera au Brésil» nous déclare un autre Algérien de la ville de Aïn Fouara. Ils sont venus de partout, des quatre coins du pays, mais aussi de l'étranger pour cette inoubliable circonstance. Depuis trois jours qu'ils sont déjà sur place, de Constantine, de Annaba, de Sétif, de Ouargla, de Béjaïa de Tizi Ouzou, d'Oran, de Tlemcen... ils n'ont qu'un seul et unique mot d'ordre «être tous derrière l'Equipe nationale». Aujourd'hui, les Algériens disent qu'il faut que nous soyons tous unis. Et on peut vous assurer que ce ne sont pas que des paroles, ce sont également des actes. Ils sont vraiment tous unis derrière leur équipe.