L'attaquant algérien Ishak Belfodil, en manque de temps de jeu avec l'Inter Milan, a affirmé qu'il n'avait aucune idée de quoi sera fait son avenir, avant d'affronter, hier soir, son ancien club Bologne dans le cadre de la 13e journée du championnat d'Italie. Interrogé par le quotidien Corriere di Bologna dans une interview publiée avant-hier sur un éventuel retour dans l'équipe qui l'a lancé en Serie A, Belfodil, qui vient de se qualifier avec l'Equipe nationale au Mondial-2014, a répondu: «Je n'en sais rien du tout». «Mais à l'époque (en 2012, Ndlr), je serais resté volontiers», a ajouté le jeune international algérien de 21 ans qui avait ensuite choisi de porter les couleurs de Parme avant d'atterrir à l'Inter. «C'est moi qui ait décidé d'aller à Parme et ce n'était pas seulement une question d'argent» a-t-il conclu. Belfodil trouve de plus en plus de difficultés à se frayer un chemin dans l'échiquier de l'entraîneur nerazzurro, Walter Mazzarri, dont la ligne offensive compte des attaquants de renom, notamment les Argentins Rodrigo Palacio, Diego Milito, Mauro Icardi ou encore les milieux de terrain Ricky Alvarez et Fredy Guarin qui peuvent avancer d'un cran sur le terrain. Le joueur algérien, convoqué pour le match de dimanche à Bologne, peut néanmoins profiter des absences de Milito et d'Icardi, tous deux blessés, pour espérer jouer quelques minutes contre son ex-équipe. Son compatriote et milieu de terrain, Saphir Taïder, a aussi été convoqué pour affronter son ancien club.