Le président sud-africain Jacob Zuma ne participera pas vendredi et samedi au Sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique à Paris, a indiqué le ministère des Affaires étrangères qui représentera l'Afrique du Sud à Paris. La ministre Maite Nkoana-Mashabane «représentera l'Afrique du Sud. M.Zuma n'y assistera pas», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Clayson Monyela. La participation de M.Zuma avait initialement été annoncée durant la récente visite d'Etat du chef de l'Etat français à Pretoria les 14 et 15 octobre. Aucune raison n'a été communiquée dans l'immédiat pour ce changement d'agenda, alors que l'Afrique du Sud est un acteur diplomatique et militaire de poids sur le continent et chantre du rôle des Africains dans la sécurité de leur propre continent. Elle compte 700 militaires au Soudan et, surtout, 2.000 militaires environ dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) au sein de la Monusco et surtout de la Brigade d'intervention déployée cette année avec un mandat offensif. Mme Nkoana-Mashabane doit arriver à Paris demain, selon M. Monyela. Elle est rentrée dimanche d'une visite à Goma (Est de la RDC) où elle a remis un «message spécial» au président congolais Joseph Kabila, s'est entretenue avec lui et a rencontré les soldats sud-africains, servant dans la Brigade aux côtés de Tanzaniens et Malawites, selon un communiqué. «Durant sa rencontre avec le président Kabila, Mme Mashabane a réaffirmé l'engagement de l'Afrique du Sud en faveur d'une consolidation de la paix dans la région des Grands Lacs», selon le communiqué. «L'Afrique du Sud est partie intégrante de l'Afrique et en conséquence, va continuer à contribuer à une paix durable dans la région», a-t-elle déclaré aux militaires.