Le boss de la JSK critique une nouvelle fois l'arbitrage algérien Malgré la qualification de l'EN au Mondial 2014, beaucoup de présidents de clubs comme Moh Chérif Hannachi, continuent de tourner en rond, car le vrai professionnalisme commence d'abord au sein des clubs eux-mêmes. Du côté de la direction du club kabyle, en l'occurrence la JSK, on commence sérieusement à s'impatienter, par la voix même du président Moh Chérif Hannachi qui est de nouveau monté au créneau contre l'arbitre Hallalchi, l'homme en noir qui a officié le dernier derby en date, entre les Canaris du Djurdjura et les Crabes du MO Béjaïa, chers à la vallée de la Soummam. Le dernier match nul concédé à Tizi Ouzou par le club phare de la ville des Genêts, devant la deuxième formation chère à Yemma Gouraya, n'a visiblement pas fini de faire des vagues au sein de la JSK, dont l'actuel boss a encore fait parler de lui, en interpellant vivement une fois de plus Belaïd Lacarne, l'actuel premier responsable en charge de l'arbitre au niveau de la FAF. Après l'affaire Farouk Houasnia, aujourd'hui mis au placard jusqu'à la fin de cette année, Moh Chérif Hannachi est allé très loin cette fois dans ses propos, après le match derby qui a opposé samedi dernier son équipe à celle du MO Béjaïa. Etant désormais persuadé que même l'arbitre Hallalchi a privé son équipe d'un penalty, Hannachi pense qu'il n'est plus possible pour lui de faire confiance aux arbitres qui officieront les matchs de la JSK, d'autant plus que cette dernière n'a jamais bénéficié à ce jour du moindre penalty, après 13 journées. Moh Chérif Hannachi enfonce le clou, en estimant que contrairement à la JS Kabylie, l'équipe de l'USM Alger aurait bel et lui selon lui, bénéficié d'un penalty gratuit, le week-end dernier face au RC Arba. De tels propos risquent de provoquer davantage de suspicion entre les nombreux ténors qui jouent actuellement le titre détenu par l'ES Sétif. Et qu'il n'a pas manqué au passage d'égratigner, en estimant que l'Entente sétifienne est certes de nouveau favorite, mais pas avec Christian Lang, qui serait selon ses derniers dires, un technicien trop limité pour driver un club de la trempe de l'ESS. Visiblement, Moh Chérif Hannachi va encore se faire un ennemi de plus, et il faut croire qu'entre le président de la JSK et le Franco-Polonais Lang, le dernier passage à la JSK de l'actuel coach de l'Entente, n'est pas prêt d'être oublié par le boss kabyle. En se prenant de la sorte à l'entraîneur Christian Lang, Hannachi souhaite peut-être déstabiliser davantage un de ses principaux concurrents au sacre final, d'autant plus qu'en ce moment, l'actuel driver de l'ESS, ne semble pas à son tour faire l'unanimité. Visiblement très remonté contre tout le monde, Moh Chérif Hannachi n'a pas hésité d'interpeller vivement cette fois le premier responsable du ministère des Sports, en mettant au défi Mohamed Tahmi de tenir sa parole au sujet de la fameuse assiette de terrain sur laquelle la JS Kabylie compte construire son centre de formation. «Maintenant, il faut tenir votre parole M. le ministre!». C'est en ces termes que le président de la JSK s'est adressé à l'actuel patron du siège sis au 1er-Mai, et annoncé que lui et d'autres présidents de clubs, allaient être reçus aujourd'hui par le Premier ministre, en l'occurrence Abdelmalek Sellal, pour en débattre avec lui de tous les problèmes que rencontrent aujourd'hui l'ensemble des clubs qui ont opté pour le professionnalisme. Celui que l'on appelle aujourd'hui le doyen des présidents, n'est visiblement pas encore sorti de l'auberge, tant que les présidents en question marcheront en rangs dispersés. Depuis l'avènement d'un championnat professionnel dans notre pays, dont c'est la quatrième saison en cours, c'est pratiquement toujours la même rengaine, que ce soit au niveau de la JS Kabylie, ou bien dans les autres clubs des Ligues 1 et 2. Tout le monde sait que Moh Chérif Hannachi souhaite à tout prix redorer le blason de la prestigieuse JSK, notamment en remportant le titre au terme de cette saison qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ses devancières. Et malgré la qualification de l'EN au Mondial 2014, beaucoup de présidents de clubs comme Moh Chérif Hannachi, continuent de tourner en rond, car le vrai professionnalisme commence d'abord au sein des clubs eux-mêmes. Aujourd'hui, Hannachi a le droit de mettre la pression sur tout le monde, notamment pour défendre les intérêts de son club de toujours. Mais en agissant souvent en solo, et de la sorte surtout, il finira par s'essouffler sérieusement d'ici peu.