«En termes de représentation des femmes dans les Assemblées élues, l'Algérie est le leader dans la région arabe, classée au 27e rang à l'échelle mondiale.» En prévision du congrès international sur la participation de la femme au sein des conseils élus qui sera organisé du 10 au 11 décembre prochains à Djenan El Mithak par le Parlement, la vice-présidente de l'Assemblée populaire nationale, Mme Salima Atmani, a animé un point de presse au siège de l'APN pour présenter et expliquer les objectifs de ce congrès. «Le Parlement algérien, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et avec le soutien du Système des Nations unies à travers ses deux organisations que sont le Pnud et l'ONU- Femmes, organise une Conférence internationale de haut niveau sur le thème de la La participation effective et durable des femmes dans les Assemblées élues''», a expliqué Mme Atmani. Elle a ajouté, en outre, que «450 participants sont attendus à la conférence, parmi lesquels des membres des deux chambres du Parlement, des élues locales, des représentantes d'administrations ministérielles, de hautes institutions de I'Etat et de la société civile, des parlementaires et autres déléguées officielles», a-t-elle souligné, en précisant qu'une vingtaine de pays et des Nations unies, des experts ainsi que des représentants du corps diplomatique accrédité à Alger seront présents. Par ailleurs, cette rencontre se veut un forum international de partage d'expériences en matière de participation effective et durable des femmes dans la vie politique et la conduite des affaires publiques au double niveau national et local de leur représentation. «Cette rencontre sera l'occasion de mettre en lumière les bonnes pratiques mondiales dans ce domaine et de faire connaître l'expérience algérienne», explique la députée. «Les progrès que l'Algérie a mis à son actif dans ce domaine ont pour base juridique un amendement constitutionnel voté par le Parlement en 2008 en application duquel une loi organique visant à accroître les chances d'accès de la femme à la représentation au sein des Assemblées élues a été promulguée en janvier 2012», ajoute-t-elle. Selon elle, les politiques publiques algériennes qui s'inscrivent dans les efforts mondiaux visant à appliquer le Programme d'action de Beijing et réaliser les OMD -notamment pour ce qui est de l'objectif ciblé d'atteindre le tiers des sièges revenant à des femmes dans les Parlements nationaux à travers le monde - ont pour but d'aller au-devant des aspirations légitimes de la femme algérienne à contribuer pleinement à la vie politique dans son pays. La députée précise que le but de cette rencontre est de continuer de protéger les droits économiques, sociaux et culturels de la femme. «Les croissances économiques et le niveau de développement humain, et de promouvoir ainsi ce principe phare - de la Déclaration universelle des droits de l'homme et consacré par la Constitution algérienne est l'égalité des chances et d'opportunités entre femmes et hommes», a conclu la vice-présidente. Rappelons que le dispositif légal mis en place qui a permis un accroissement de 487% du nombre de femmes députées dans la chambre basse du Parlement et une augmentation tout autant significative de la proportion des femmes au sein des Assemblées locales, a hissé l'Algérie au rang de leader dans la région arabe, en termes de représentation des femmes dans les Assemblées élues, classée par les instances internationales au 27e rang à l'échelle mondiale.