Lors d'un point de presse animé au siège de DK News, le président de la cellule d'assistance judicaire pour l'application de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, Merouane Azzi, et prônée par le président de la République Abdelaziz Bouteflika, a indiqué que pas moins de 27 terroristes ont déposé les armes depuis le début de l'année à ce jour. Les repentis, originaires des wilayas de Tlemcen, Constantine, Skikda, Boumerdès, Khenchela et Bordj Bou Arréridj, souligne le conférencier, ont été placés sous contrôle judicaire. Il précise que certains repentis avaient rejoint les maquis durant les années 1990. Ce chiffre s'ajoute au nombre de terroristes abattus durant cette même période établie à 220 terroristes comme rapporté dans nos précédentes éditions, dont ceux neutralisés lors de l'assaut d'une unité spéciale contre une tentative de prise d'otages à Tiguentourine. L'unité spéciale avait, en un temps record, libéré plus de 600 otages avec un minimum de victimes dans une opération spectaculaire contre la plus grande prise d'otages dans l'histoire. Sur un autre chapitre, le conférencier atteste que sur les 60 000 dossiers des bénéficiaires des mesures de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, 32 000 ont été traités depuis 2006. Ce processus, précise Merouane Azzi concerne les familles de disparus, celles des terroristes abattus, des travailleurs licenciés durant les années de la tragédie nationale et les personnes qui se sont rendues. Abordant les dossiers des disparus, il déclare que 7100 familles ont été recensées, dont 7000 ont été indemnisées. Dans ce même contexte, il indique qu'une trentaine de familles instrumentalisées par des mains étrangères ont décliné les mesures, d'indemnisation. A ce même propos, il ajoute que sur les 17 000 familles de terroristes, 11 000 ont été indemnisées. A son sens, cela reflète incontestablement «la réussite de la politique de la réconciliation nationale». Par ailleurs, le conférencier a confié que selon les articles 7 et 8 bis portant sur les dispositions de la charte, 3500 travailleurs licenciés ont pu bénéficier de ce processus, néanmoins il souligne «la nécessité de mesures complémentaires pour clore le dossier définitivement de la réconciliation». Dans ce contexte justement, il rapporte que des propositions concernant cette mesure ont été mises à la disposition du président de la République pour trancher, il s'agit, notamment «de la réhabilitation des personnes emprisonnées et acquittées par la suite et trouver une solution aux enfants nés dans les maquis, aux femmes violées et aux détenus du Sahara ainsi que ceux qui ont subi des préjudices matériels du fait de la tragédie nationale».