313 cas d'homicides volontaires ont été relevés seulement pendant le premier trimestre de l'année 2004. La recrudescence des actes criminels en Algérie se fait de plus en plus ressentir. Ainsi, la Gendarmerie nationale a traité, pour seulement le premier trimestre de l'année en cours, 7 171 affaires de droit commun impliquant 9111 personnes. Apparemment, la région de l'ouest du pays est la plus touchée. Ainsi, la wilaya d'Oran tient la tête du classement avec 675 crimes et délits, vient à la deuxième place Alger avec 570, ensuite Relizane avec 330 affaires, suivies de Mostaganem avec 271 affaires, Mascara 243 et Blida 231 affaires. Toujours selon la Gendarmerie nationale, parmi les 7171 affaires de droit commun traitées, on compte 1176 crimes et 5 995 délits. Quant aux 9111 personnes qui y sont impliquées, 3346 personnes ont été écrouées et 5763 autres remises en liberté provisoire. Dans un communique transmis hier, la Gendarmerie nationale a précisé que les principales infractions constatées ont été les vols avec 2523 cas, suivis des coups et blessures volontaires avec 1521 cas, les menaces avec 360 cas et 313 cas d'homicides volontaires. En outre, 81 affaires de viols, 64 affaires de dégradation de biens appartenant à l'Etat et autant d'affaires de trafic de fausse monnaie ainsi que 22 affaires concernant des enlèvements, 8 affaires de corruption et 2 de trafic d'influence ont été également traitées par la Gendarmerie nationale durant le premier trimestre de l'année en cours. Par ailleurs, les individus âgés entre 19 et 28 ans sont les plus impliqués dans ces affaires avec un chiffre de 4337 suivis de ceux âgés entre 29 à 40 ans avec un chiffre de 2 337, alors que les moins de 18 ans sont au nombre de 737, selon la même source qui précise que sur les 9111 personnes arrêtées, 291 sont de sexe féminin. Les wilayas ayant enregistré le nombre le plus faible de crimes et délits durant le 1er trimestre de l'année en cours, selon le décompte de la Gendarmerie nationale, sont Tindouf, Illizi et El Bayad avec respectivement 10, 14 et 17 affaires. Paradoxalement, le communiqué de la gendarmerie ne fait pas état des chiffres enregistrés en Kabylie, notamment dans les wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou où le nombre des actes criminels est à la hausse, notamment avec les évènements qui ont endeuillé cette région voilà maintenant trois ans.