La criminalité en Algérie, pour le mois de février dernier, a observé une nette régression. C'est du moins ce qui ressort du bilan dressé par le commandement de la Gendarmerie nationale. Pour le mois de février de l'année en cours, les unités de ce corps de sécurité ont constaté 1 300 crimes et délits dont 535 infractions contre les biens et 454 contre les personnes. Comparativement à la même période de l'année dernière, il est relevé une baisse de 39% de la criminalité de droit commun. Le commandement de la Gendarmerie nationale relève 397 crimes et délits en moins en comparaison du mois de janvier 2005. En outre, les principales infractions constatées sont, entre autres, les vols, les coups et blessures volontaires ainsi que la destruction et dégradation des biens. Ainsi la Gendarmerie nationale a enregistré, pendant le mois de février dernier, 333 vols, 265 cas de coups et blessures volontaires et 77 cas de destruction et dégradation des biens. Les régions du nord du pays sont les plus touchées par ces phénomènes. Avec 141 crimes et délits, la wilaya d'Oran prend la tête du classement. La recrudescence des actes criminels dans cette ville devient de plus en plus inquiétante. Cela est peut-être dû à sa situation géographique de cité frontalière accueillant un nombre considérable d'immigrés qui s'y infiltrent clandestinement à travers les frontières algéro-marocaines. Ce phénomène qui constitue une véritable menace ne favorise pas seulement la hausse des crimes et délits, mais il draine aussi quantité de maux. C'est le cas notamment du trafic de drogue. Un fléau perçu comme la première cause de la montée de la criminalité. Paradoxalement, Alger vient en seconde position avec 74 crimes et délits. Cependant, cette donne peut s'expliquer par le renforcement de la sécurité, notamment avec la tenue du 17e Sommet de la Ligue arabe, chose qui a réduit un tant soit peu les actes criminels. Les autres villes les plus touchées par ce phénomène, durant le mois de février, sont Batna, Blida et Relizane avec respectivement 62, 54 et 52 cas de délits et crimes relevés par les unités de la Gendarmerie nationale.