Le président de la FAF a confirmé l'hypothèse du départ de Vahid La question du départ ou non du coach Vahid après le Mondial a été anticipée par le patron de la FAF, en précisant que dans son contrat il est bien spécifié qu'il doit qualifier l'EN au 2e tour. Depuis son retour du Maroc où il avait pris part au Mondial 2013 des clubs champions, Mohamed Raouraoua avait pris le soin de ne rien laisser filtrer, concernant les nombreuses dernières déclarations faites à l'étranger par le coach des Verts, en l'occurrence Vahid Halilhodzic. Des déclarations qui avaient beaucoup surpris plus d'un, et parfois irrité au plus haut point beaucoup de médias algériens. Mais finalement, jeudi dernier le président de la Fédération algérienne de football, a choisi de rompre le silence, en accordant un entretien à Dzaïr TV, et dans lequel l'actuel premier responsable du football algérien, est revenu sur plusieurs points très chauds qui font actuellement l'actualité sur fond de débats, et autres polémiques. Simplement, à notre avis, il aurait été vivement souhaitable qu'à l'occasion de cette nouvelle année 2014 qui vient tout juste de débuter, Mohamed Raouraoua aurait pu animer une conférence de presse face à l'ensemble de la presse sportive nationale, et dans laquelle il aurait aussi souhaité de vive voix la bonne année aux médias. La tradition et aussi les convenances d'usage, notamment au moment de l'entame d'une nouvelle année comme celle que vient d'aborder notre pays, et qui s'annonce très importante pour notre sport-roi, tant décrié au niveau national, malgré sa qualification au Mondial brésilien, pouvaient en principe, inciter le président de la FAF à organiser une rencontre avec l'ensemble des journalistes, et autres médias sportifs, vu l'importance des thèmes et autres sujets plus que jamais en cours. S'agissant tout d'abord de l'avenir de Vahid Halilhodzic avec l'EN, Mohamed Raouraoua a estimé que pour l'instant, l'actuel sélectionneur des Verts, est avant tout un employé de la FAF. En filigrane, Raouraoua a clairement laissé entendre qu'il considère Halilhodzic au même niveau que n'importe quel employé, ou fonctionnaire, rémunéré par la Fédération, et donc obligé de se soumettre lui aussi au règlement interne qui régit la FAF. En d'autres termes plus clairs, aucun traitement de faveur n'est, ou ne sera accordé au technicien bosnien, actuellement en charge de la barre technique de l'EN et dont l'avenir à la tête des Verts, reste aujourd'hui de la seule décision exclusive qu'il prendra lui-même, et personne d'autre. Il est clair que désormais, Mohamed Raouraoua ne forcera jamais Halilhodzic, ni tentera coûte que coûte de le persuader de prolonger son contrat en cours. La question du prochain départ ou non de Vahid Halilhodzic, notamment dès la fin du Mondial 2014, a été clairement anticipée avant-hier par le patron de la FAF, en précisant bien que dans le contrat, il est spécifié que l'actuel coach des Verts doit qualifier l'EN au second tour du Mondial brésilien. Un prochain objectif qui semble avoir quelque peu créé un certain désordre du côté de Vahid Halilhodzic, surtout depuis que ce dernier a clairement laissé entendre à maintes reprises, qu'en l'état actuel des choses et vu son expérience vécu jusqu'ici avec les Verts, la qualification au second tour est pratiquement impossible. Un pronostic dont ne veut pas entendre parler aujourd'hui Raouraoua qui reste profondément persuadé par la bonne foi et la sincérité de l'actuel sélectionneur de l'EN, notamment après avoir estimé que Vahid Halilhodzic, n'avait nullement manqué de respect, ni envers sa personne, ni à l'égard de l'Algérie, lors de son entretien livré il y a quelques semaines à France 24. Pour Raouraoua, le Bosnien Halilhodzic ne maîtrise pas très bien la langue française, et souvent ses propos ont été très mal interprétés, en plusieurs occasions déjà par le passé. Il est vrai que la façon de s'exprimer, notamment face à la presse nationale, a souvent créé beaucoup d'ambigüité entre Vahid Halilhodzic, et beaucoup de nos confrères. Il n'en demeure pas moins que parfois l'actuel sélectionneur de l'EN a joué au provocateur, à l'égard de certains journalistes sportifs algériens, au cours de la CAN 2013, et notamment après avoir fait l'objet de certaines critiques. Le fait d'avoir encore défié dernièrement le technicien capable de prendre sa place, et réellement susceptible de qualifier les Verts au deuxième tour du prochain Mondial, a été considéré par Raouraoua, comme quelque chose de très banal, et surtout de tout à fait naturel, sans plus. Il est vrai que sur le plan strictement relations personnelles, Raouraoua et Halilhodzic se sont toujours fait un point d'honneur pour être souvent au même diapason dans ce registre, contrairement à d'autres précédents sélectionneurs de l'EN. En d'autres termes, Raouraoua souhaite vivement aujourd'hui rester en très bons termes avec le Bosnien Vahid Halilhodzic, et que dans tous les cas de figure qui peuvent surgir au cours de ce premier semestre de l'année, l'actuel patron de la FAF, a visiblement tout prévu, puisqu'il aurait déjà en tête le nom de celui qui devrait logiquement succéder au technicien bosnien en question. Il est désormais clair et limpide comme de l'eau de roche que d'ici la fin du mois en cours, ou au plus tard au courant du mois de février, Mohamed Raouraoua exigera de Vahid Halilhodzic une réponse définitive, en sa qualité d'employé actuel de la FAF.